Reseñas

Parentis: une oreille pour Solalito et Parejo.

Si la novillada de Los Maños de Parentis est allée à mas au point de vue présentation, elle est allée à menos pour ce qui est du comportement. Les novillos se sont peu ou pas employés au cheval. A la muleta, les quatre premiers permettaient. Par contre leur manque de chispa et leur noblesse un peu fade transmettaient peu. Le cinquième était avisé et dangereux. Le novillero n’a pas corrigé les défauts du sixième.

Pour ce qui est des toreros, Marcos Linarès est encore vert. Il a de jolis gestes, en particulier à la cape, mais il ne pèse pas sur les novillos à la muleta et reste superficiel. Le toledan a touché deux novillos dont il fallait corriger les défauts pour en tirer un meilleur parti. Il n’y est pas parvenu.

Solalito s’est appliqué et a construit une bonne faena à son premier mais a mal tué. Il a coupé une oreille à son second, meilleur à droite, qui ne transmettait pas beaucoup et allant à menos.

Il a fallu du métier et du courage à Christian Parejo pour tirer quelques muletazos méritoires au spadassin mal intentionné sorti en cinquième position. Une épée efficace, une faena appliquée et bien construite lui ont permis de couper une oreille à son premier Los Maños.

Fiche Technique
  • Arènes de Parentis, novillada de Heste y Toros
  • Six novillos de Los Maños
    • Solalitosalut, une oreille
    • Christian Parejo : une oreille, silence
    • Marcos Linares : salut, silence (un avis)
  • Huit piques , cavalerie Bonijol
  • Président: Lionel Lohiague
  • Le prix Marc Dussarat (prix à la meilleure lidia) n’a pas été attribué.
  • Deux tiers d’arène
  • Grisaille d’Automne
Le reportage photos de Philippe Latour ⤵️
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Toro a toro

Le premier, costaud et dans le type, met la tête dans la cape de Solalito mais est juste de forces. Il prend deux piques sans s’employer. Le nimois pose trois bonnes paires de banderilles. Après un brindis à Madame la Maire de Parentis, il débute la faena par doblones. Le novillo est noble. Il met la tête mais manque de chispa. Après trois séries à droite appliquées, Solal prend la main gauche pour deux enchaînements de naturelles accrochées. Retour à droite, le novillo passe mieux mais a tendance à aller aux planches. Solal entre « a matar » pour une entière trasera, il pinche à la seconde. Le toro finit par se coucher. Saluts.

En second lieu, sort un novillo bien charpenté mais moins armé que le précédent. Premier puyazo sans mise en suerte, le Los Maños s’endort sous le fer. Il s’emploie un peu plus à la seconde rencontre. Après un début de faena par le haut, Christian Parejo cite de loin pour des derechazos où il tire le maximum du novillo. Le toro humilie également lors de la seconde série. Près des tablas, le torero lie une autre bonne série à droite. Le novillo est distrait et s’emploie moins à gauche. Retour sur l’autre corne mais le toro n’a plus de passes à offrir. Parejo tue d’une demie en place. Une oreille, palmas au bicho.

Le troisième, mal piqué, suelto, ne pousse ni à la première ni à la seconde rencontre. Marcos Linares brinde au public. Le novillero double un novillo qui est gazapon et soso. Le toro suit la muleta mais manque de transmission et est distrait en fin de passe. Il hésite entre être gazapon et noblesse . Il faudrait plus le tirer pour qu’il bascule du bon côté. Linares a de jolis gestes mais sa muleta est trop légère quand il faudrait peser sur le toro. Le novillero pinche avant de mettre une demie puis un bajonazo. Malgré la mise à mort défectueuse, le novillero salue, de son propre chef, au centre.

Le suivant est très bien présenté. Bien mis en suerte, il pousse à la première pique. Il en est de même à la seconde. Solalito réalise un bon tercio de banderilles malgré une troisième paire (sur quatre) où il tombe devant le toro Le novillo est juste de forces en début de faena. Solalito doit l’obliger et le toréer à mi-hauteur des deux bords. Le novillo manque de charge et de transmission. Il s’éteint rapidement. La faena baisse en intensité. Mete y saca avant une entière efficace, le nîmois coupe une oreille.

En cinquième sort un utrero quasi toro. Il prend deux puyazos sans pousser. Il est compliqué avec un comportement pas très clair. Christian Parejo doit l’obliger pour le faire démarrer et baisser la tête. Le toro décasté s’arrête à mi-passe et cherche l’homme. Le chiclanero, avec professionalisme, se met devant . Le novillo est de plus en plus avisé. Christian tire les muletazos « nécessaires et possibles » puis abrège la faena. Il pinche avant de mettre une entière suffisante. Silence

Le sixième est bien présenté et plus dans le type. Bien toréé de cape, il prend deux piques sans pousser. Le novillo part aux planches au second muletazo. Il manque de chispa et de fond. Sa charge est très variable selon le terrain où il se trouve. Marcos Linarès, le torée dans le terrain où il vient le moins bien. La faena manque alors d’intérêt. Puis Il change le novillo de terrain et enchaîne une bonne série de naturelles avec un certain style. Comme à son premier, le novillero de Tolède ne pèse pas assez sur son adversaire et subit les défauts du Maños sans les corriger. Il pinche à plusieurs reprises avant de mettre une quasi-entière en avant. Silence.

Thierry Reboul

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