Reseñas

Las Ventas, novillada : « Et valsent les sobreros

L’équipe de Tertlias, comme les douze mille spectateurs, est sorti déçue du premier festejo du second week-end de la Féria d’Automne. Huit novillos sont sortis en piste ce jeudi à Madrid pour la novillada de la Féria d’Automne . Sept d’entre eux dont deux sobreros manquaient de forces , certains étaient même invalides. Seul le cinquième, de Lopez Gibaja, avait du potentiel, mais son torero l’a sous-exploité. Les autres ( Valdellan et Lopez Gibaja) n’avaient ni forces, ni qualités. Le summum (ou le fond du groufre) a été atteint au sixième. Invalide, il a été remplacé par un sobrero lui aussi invalide qui a été remplacé par un nouveau sobrero lui aussi invalide. Telle un histoire sans fin, cela aurait pu continuer indéfiniment. Mais faute de troisième remplaçant, le 6ter est resté en piste.

La présentation à Madrid du français Yon Lamothe a été gâché par ses deux novillos de Valdellan. Le peu d’options des utreros ne lui a pas permis de se libérer du stress lié à l’enjeu d’un tel évènement pour un jeune torero.

Jorge Martinez a réalisé, au second, les meilleurs muletazos et la meilleure faena de la tarde. Le novillo toréé inteligemment est allé à « mas ». La lidia, les premiers et derniers muletazos et une bonne estocade méritaient d’être récompensé d’une oreille. La majorité du public l’a demandée, le président l’a refusée. « Sic transit gloria mundillo ! « Les trois « sixième » ne permettaient rien.

Diego Garcia, n’a pas convaincu et est passé à côté du seul novillo qui permettait un peu.

Fiche technique :
  • Arènes de Madrid, novillada de la Féria d’Automne
  • 4 novillos de Valdellan et 2 de Lopez Gibaja (5ème et 6ème ter) pour
    • Yon Lamothe: silence, silence (un avis)
    • Diego Garcia: silence, silence (deux avis)
    • Jorge Martinez: vuelta, silence ( un avis)
  • Douze piques
  • Douceur automnale
  • 12200 spectateurs
Le reportage photographique de Philippe Latour ⤵️
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Toro à Toro

Le toro de la présentation de Yon Lamothe en novillada à Madrid pèse 445 kg. Il est dans le type Valdellan Le novillo prend deux piques sans pousser. Début de faena au tercio puis au centre. Les premiers muletazos sont brouillons comme le bicho. La faena est plus posée à gauche. Pris par l’enjeu, Yon se fait déborder à droite par un toro qui va à « menos ». Le français entre à matar pour une entière caidita mais efficace. Silence

Le second, léger mais dans le type, est protesté par le 7. Il est abanto et regarde le callejon. Juste de forces, il prend deux piques traseras sans pousser. Bon quite de Jorge Martinez. Diego García brinde au public. Le novillero commence sa faena par le bas. Première série à gauche le bicho tombe à la troisième passe. A droite, Garcia torée sur le passage sans se croiser Le toro manque de fond et de transmission et la faena ne décolle pas. Le novillero de San Sebastian de los Reyes conclut par une quasi entière basse Silence pour le torero.

Le troisième est deux kilogrammes plus lourd que le précédent. Abanto, il parcourt le ruedo avant de sauter dans la cape de Jorge Martinez. Il s’emploie un peu sous les deux piques sortant sur les genoux de la seconde. Martinez brinde au public. Début par le haut et pourtant le toro tombe. Le novillero donne les premiers muletazos corrects de la tarde. Dès que Jorge l’oblige, le toro fléchit. Les gestes sont jolis mais cela manque d’émotion faute de toro. Avec application Martinez soutient le toro et le fait aller à « mas ». Le toro humilie et permet une bonne série de naturelles mains plus basses. Le novillero s’engage pour une bonne entière en place et efficace. Pétition plus que majoritaire, le Président fait la sourde oreille et ne sort pas le mouchoir. Vuelta très applaudie pour le novillero d’Almeria et bronca sonore pour le palco.

Le quatrième, bien armé, est applaudi à son entrée en piste. Il est juste de forces. Bien mais peu piqué, il ne s’emploie pas sous le fer. Distrait, il est difficile à banderiller. Yon Lamothe se fait toucher la muleta sur la première série à droite, la seconde est meilleure. A gauche le toro n’a pas de charge. Le toro va à « menos » et avise le toro sur un derechazo.. La charge à contretemps ne facilite pas le travail d’un novillero trop pris par l’enjeu pour trouver des solutions à une équation difficile à résoudre. Une entière en avant et basse ne suffit pas à conclure. La seconde épee est basse et en avant mais sera efficace. SIlence

Le cinquième est le plus fait du lot mais c’est un Lopez Gibaja. Il pousse un peu à la première rencontre. La seconde est bien moins bonne (toro et piquero). Le novillo humilie dans la muleta de Diego Garcia mais donne des coups de tête. La seconde série de derechazos est meilleure. A gauche, comme à droite le novillero est distant alors que le bicho permet. La faena manque de sincérité et est en dessous du potentiel du toro. Garcia, que le 7 a pris en grippe, pinche à plusieurs reprises avant de mettre un vilain bajonazo puis de pincher à nouveau. Le novillo finit par tomber au second descabello. Silence

Le dernier, Lopez Gibaja, met la tête dans la cape de Jorge Martinez. Le novillo est faible et dislocado. Le président met du temps à sortir le mouchoir vert. Ovation pour Florito. Le sobrero est aussi un Lopez Gibaja. Bonne réception à la cape de Jorge Martinez. Le toro est boiteux et faible, retour des « Florito’s Bueyes ». Le second sobrero est aussi un Lopez Gibaja. Lui aussi boiteux, il prend deux piques en invalide et n’est pas changé parce qu’il n’y a plus de sobreros dans le toril. « Toro-toro » scande le 7. Jorge Martinez essaie, s’applique mais sans matière première difficile de construire une faena. Pinchazo, une presque entière, trois descabellos plus tard se termine une novillada indigne de Madrid.

Thierry Reboul, corrida vue et photographiée en barrera, tendido 4.

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