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San Isidro Roman Sorando, heureusement il n’a pas plu

San Isidro Roman Sorando, heureusement qu’il n’a pas plu.

Madrid, heureusement qu’il n’a pas plu comme avant hier pour cette 26ème corrida de la San Isidro. Les spectateurs ont vécu une des plus mauvaises courses de l’histoire de Las Ventas mais au moins ils ne sont pas mouillés.  Pour cette corrida hommage à la Police Nationale,  c’est un défilé de moruchos infumables qu’ont subi les spectateurs et les toreros. C’est un vrai crime de lèse-Aficion. Espérons qu’il sera puni par le bannissement des ganaderias de Roman Sorando, José Vasquez et Montalvo.  

Les toreros

Le premier a oublié de charger ses batteries avant d’entrer en piste. Diego Urdiales torée avec élégance mais soseria et faiblesse ont toujours généré manque de transmission et ennui. Silence. Le quatrième est violent, a du genio et n’offre aucune option. Silence.

Le second a tout du bœuf de Bazas. A lui seul, il exprime tous les défauts possibles, à l’exception du genio, que peut avoir un toro. Avec un tel manque de race et de caste, le torero ne peut pas faire grand-chose. Silence pour Juan Ortega. Le cinquième est un invalide sans aucune option. Juan Ortega abrège au bout de quatre muletazos et occupe le temps restant à mal tuer. Silence

Le sobrero de José Vasquez est aussi mauvais que les deux premiers Roman Sorando qui l’ont précédé. Pablo Aguado essaie, mais à l’impossible nul n’est tenu. Silence. Le sixième, un sobrero de Montalvo, est également aussi mauvais que les cinq premiers et en plus Aginuado tue très mal. Silence énervé

Les toros

Roman Sorando,ainsi que José Vasquez et Montalvo pour les sobreros, ont du se tromper quand ils ont embarqué  la corrida de Madrid. Dans le camion ce sont des moruchos qui ont fait le voyage pas des toros de combat. Invalides, décastés, querenciosos les qualificatifs pour dire combien ils ont été nullissime ne manquent pas. La liste noire de Madrid va compter ce soir trois noms de plus.

Fiche technique

  • Arènes de Madrid, vingt sixième corrida de la San Isidro 2024 .quatre toros de Roman Sorando et deux sobreros de José Vasquez (3ème bis) et Montalvo (6ème bis) pour
    • Diego Urdiales : silence, silence
    • Juan Ortega : silence, silence  
    •  Pablo Aguado: silence, silence énervé
  • Treize piques
  • Président : Victor Olivier Rodriguez
  • No Hay Billetes
  • Orageux, 20°
Toro à toro
Cacereño Diego Urdiales

Le premier est gordito. Il se retourne vite et humilie peu dans la cape de Diego Urdiales. Mal piqué, il pousse à la première rencontre. La seconde est un simple picotazo. Le torero de la Rioja entame les débats par des doblones en douceur. Le Roman Sorando est noblote et juste de forces. Beaucoup de temple dans les muletazos droitiers d’Urdiales mais le toro perd les mains et est plus soso que noble. Il ne transmet aucune émotion. A gauche, la soseria est plus qu’évidente d’autant plus que le bicho est quasi parado. C’est joli mais cela ne transmet rien. Le torero continue mais la faena est allée à menos. Première entrée à matar, premier pinchazo, la seconde donne lieu à une épée contraire mais suffisante. Silence pour le torero, pitos pour le toro.

Tonoso II Juan Ortega

Le second a quasiment six ans. Il sort avec prudence des chiqueros puis opère un demi-tour. Quand il se décide à entrer en piste, il le fait en marchant puis se freine dans la cape de Juan Ortega. Il sort seul de la première, de la seconde et la troisième rencontre. C’est un manso fainéant. Seule qualité, il humilie. Aux banderilles, il part en querencia au toril.  Dès le premier muletazo, il s’échappe et part aux planches. Juan Ortega le double, essaie de le mettre plus au centre mais c’est peine perdue. Il abrège et le tue d’une épée habile. Silence pour le torero et pitos pour le toro.

Tadrillo Pablo Aguado

Le toro est plus léger que les précédents. Il sort abanto et ne permet à Pablo Aguado de s’exprimer cape en mains puis il prend deux puyazos avec aussi peu de conviction que de style. Il s’affale à la sortie de la seconde rencontre. Le président hésite puis passe au second tercio. Il a du lui aussi oublier son mouchoir vert à la maison. Il le retrouve quand est posée la seconde paire et finit par le sortir.

Jaulero ganaderia José Vasquez Pablo Aguado

Le sobrero de José Vasquez a lui aussi presque six ans. Il est sérieux de présentation et sort abanto. Pablo Aguado arrive à lui tirer trois capotazos élégants. Il se défend lors de la première rencontre puis il sort seul. Il ne s’emploie pas lors de la seconde rencontre. Au second tercio, il fait preuve d’aussi peu de conviction qu’au premier. Aguado le double sans le brusquer. Le toro est sur la défensive et charge avec mollesse.  Le Sévillan le torée à droite à mi-hauteur avec une certaine élégance. Mais le toro ne transmet rien. A gauche, il a aussi peu de race que sur l’autre piton. Le public râle et Pablo Aguado va prendre l’épée. Estocade habile et rapide, puis on passe au suivant. Silence pour le torero et pitos pour le toro.

Escritor Diego Urdiales

Le quatrième est astifino et sérieux de présentation. Il ne permet pas à Diego Urdiales de faire étalage de son savoir-faire à la cape. Mal piqué, il ne s’emploie pas ni lors la première rencontre, ni lors de la seconde. Diego Urdiales le double avec efficacité. Le toro met la tête mais il se défend à mi-passe et charge d’une façon désordonnée. Avec son métier, le torero lui arrache quelques bons derechazos, mais le Roman Sorando manque de classe et de race. A gauche, il charge avec du genio et est carrément violent. Urdiales va chercher l’épée. Une mete y saca, un tiers de lame suffisent. Silence pour le torero et pitos pour le toro.

Prestillero Juan Ortega

Le cinquième est un jabonero sucio. Il met la tête dans la cape de Juan Ortega mais ne lui permet pas plus que les capotazos nécessaires à le parer. Peu piqué, il ne s’emploie pas sous le fer et manifeste des signes de faiblesse en sortie de chaque rencontre. Le public râle. Les « toros, toros ! » fusent. Juan Ortega commence sa faena et le bicho se couche au second muletazo. Deux passes plus tard, il est à nouveau au tapis. Il n’y a rien à en tirer et Ortega le tue très mal. Silence pour le torero, pitos pour le toro.  

Incomunicado Pablo Aguado

Le sixième n’est pas plus motivé que ses prédécesseurs quand il entre en piste. Pablo Aguado n’a pas pu lui donner un seul vrai capotazo quand les piqueros entrent en piste. Mal piqué, il ne s’emploie pas au cheval et file au tapis entre les deux rencontres. Enfin les « Florito’s boys » font leur entrée en piste.

Romano ganaderia de Montalvo Pablo Aguado

Le sobrero de Montalvo manifeste, lui aussi, une envie très limitée d’entrer en piste.  Il se défend avec violence dans la cape de Pablo Aguado.  Mal et trop piqué, il ne s’emploie pas lors de la première rencontre avec le groupe équestre, ni lors de la seconde. Première génuflexion au premier muletazo, le toro se défend dans la muleta sans race, ni classe. Le bicho ne vaut rien et au cinquième muletazo, Aguado prend l’épée et le tue très mal. Silence énervé mélé aux pitos pour le toro.

Thierry Reboul (corrida vue sur One Toro TV)

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