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Garlin Fiesta Campera

Du monde sur les gradins , et une accalmie de la météo qui a permis à la Fiesta Campera matinale de Garlin de se dérouler. Comme tous les ans , deux jeunes novilleros affrontent deux novillos de Pedraza de Yeltès pour gagner le droit de faire le paseo aux côtés de Guillermo Pulido Christian Parejo l’après-midi.

Jorge Molina a touché un très bon novillo de Pedraza de YeltèS; Brave au cheval , l’utrero répète avec noblesse à la muleta. Profitant des qualités du bicho, le novillero, qui a du recours, construit une faeana sérieuse, appliquée. Manquant un peu de profondeur, il est resté en dessous du toro . Jorge Molina pinche à plusieurs reprises avant de placer une épée basse. Le Perdraza est ovationné à l’arrastre.

Le second toro est plus réservé. Il prend deux pqiues en poussant mieux à la seconde. A la muleta , il raccourcit rapidement sa charge. Elégant à la cape,le mexicain Bruno Aloi lie une très bonne série de naturelles, la meilleure de la matinée, avant de se faire désarmer. Quelques détails intéressants se mêlent à des passages plus brouillons dans une faena qui va à menos. Le novillero pinche lui aussi à plusieurs reprises avant de tuer d’une estocade basse.

A la sortie de la Fiesta Campera , le public fait son choix. 390 voix pour Jorge Molina , 190 pour Bruno Aloi. C’est donc le torero de Tolède qui se qualifie pour la novillada de Garlin.

Fiche technique
  • Arènes de Garlin, Fiesta Campera de l’Opportunité
  • Deux novillos de Pedraza de Yeltès, le premier ovationné à l’arrastre pour
    • Jorge Molina: Silence
    • Bruno Aloi : silence
  • quatre piques,une chute cavalerie Bonijol
  • deux tiers d’arène
  • FrâIcheur et ciel menaçant

A l’issue du vote du public, Jorge Molina est qualifié pour la novillada de l’après-midi.

Le reportage photographique de Philippe Latour ⤵️
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Toro par toro

Le premier novillo est léger mais haut et charpenté. Il désarme Jorge Molina sur sa série de réception au capote. Le Pedraza prend une première pique sérieuse en poussant. Seconde mise en suerte, le bicho vient fort, pousse en soulevant et renversant le cheval.  Jorge Molina réalise un bon quite avant de commencer sa faena par la droite. Le toro humilie bien sur cette corne . Il répète avec une alegria certaine . Il fait l’avion sur certains muletazos mais envoie un coup de tête en fin de série.

Jorge Molina exploite bien  ce piton en liant des derechazos sincères qui manquent juste un peu de profondeur. Première série à gauche, le toro est aussi noble et encasté sur ce côté qu’à droite .Il déborde le torero sur la second enchaînement de naturelles. Après un bon changement de main, le novillero réduit les terrains. A vouloir trop se montrer, il  prolonge exagérément la faena à un toro dont il n’a pas corrigé le coup de tête. La mise à mort est très laborieuse. L’arrastre est ovationnée.

Le second, issu du même semental que le premier, a une charge plus retenue. Suelto, il met bien la tête dans la cape de Bruno Aloi. Le toro pousse en se défend au début à la seconde rencontre. Il prend la seconde pique avec plus de fixité et en mettant les reins. Premier cite de loin, le toro vient bien. Noble, il met bien la tête. La première série de naturelles, bien conduites par le torero,  est prometteuse. Malheureusement , Bruno Aloi se fait désarmer. Dès la série suivante, le toro raccourcit sa charge. Même s’il vient encore de loin,  il se livre moins bien dans la muleta. La fin de faena est brouillonne. Bruno Aloi se trouve en difficulté sur les derniers muletazos. Plusieurs pinchazos précèdent un bajonazo.

Thierry Reboul

Une réflexion sur “Garlin Fiesta Campera

  • I was so happy to see the world on the sidelines of the Garlin morning rodeo and a break in the weather that allowed the Fiesta Campera matinée to take place. As usual, two young buckaroos face off against two bulls from Pedraza de Yeltès to win the right to ride alongside Guillermo Pulido Christian Parejo in the afternoon. Jorge Molina hit a very good bull from Pedraza de Yeltès; Brave to the horse, the bullfighter repeats his performance with nobility at the lance. Taking advantage of the animal’s qualities, the bullfighter builds a serious fence, applied. Failing to do so would have been a shame.

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