Reseñas

Parentis: Yon Lamothe ouvre la grande porte

Quasi lleno pour cette seconde novillada des Fêtes de Parentis. Avec une présentation correcte et des comportements variés, les novillos de José Enrique Fraile de Valdefresno ont largement contribué à faire de cette tarde, une tarde entretenue. Mention spéciale pour le second , le plus complet et le plus encasté. Le cinquième, manso con casta, a permis à Yon Lamothe de construire une faena avec beaucoup de transmission et qui a porté sur le public. Tous à l’exception du cinquième ont pris deux piques, la première souvent trop appuyée.

Fernando Molina , marginal à son premier, a coupé une oreille à son second grâce à une très belle estocade. Jorge Martinez a été en difficulté face aux deux toros les plus compliqués de la course. Il est l’auteur du plus beau muletazo de l’après-midi avec une superbe trinchera. Pris lors de sa première entrée à matar au sixième, il est passé par la case infirmerie à l’issue de la course. Yon Lamothe a touché les deux plus intéressants utreros du lot. S’il est resté un peu en dessous du très encasté second qu’il a mal tué, il a mis le feu aux arènes à son deuxième novillo, un manso con casta qui transmettait beaucoup . Yon a coupé deux oreilles s’ouvrant la grande porte des arènes de Parentis.

Fiche Technique
  • Arènes de Parentis, 2ème novillada de la San Bertomiu
  • Six novillos de José Enrique Fraile de Valdefresno
    • José Fernando Molina: silence, une oreille.
    • Yon Lamothe: un avis et salut au tiers, deux oreilles.
    • Jorge Martinez: silence, un avis et une oreille
  • Onze piques , cavalerie Bonijol
  • Président: Pierre Nogues
  • Quasi lleno
  • Soleil à l’extérieur des arènes couvertes.
  • Yon Lamothe est sorti à hombros en compagnie de la fille du ganadero.
Le reportage photos de Philippe Latour ⤵️
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Toro a toro

Le premier, typé Lisardo, mal mis en suerte, prend un premier puyazo léger. Il se défend à la seconde rencontre. Le novillo manque un peu de forces. Jose Fernando Molina commence sa faena à droite. Le toro est noble mais il est handicapé par sa faiblesse. Deux bonnes séries à droite, le torero est marginal. Il en est de même à gauche. Comme souvent avec les produits de cet encaste, l’utrero se reprend, va à mas. Le torero, dont la tauromachie transmet peu, est resté en dessous du potentiel du Valdefresno. Molina termine par des aidées par le haut . Pinchazo, demie, descabellos, silence

En second sort un novillo lui aussi typé Lisardo. Il met bien la têtee dans la cape de Yon Lamothe et pousse à la première rencontre, cheval appuyé contre la barrière et pousse également à la seconde. Le novillo poursuit les banderrilleros au second tiers. Yon l’entreprend par doblones et se fait désarmer au second derechazo. Le toro est noble et humiliie sur le piton droit. Bonne série avec changement de main.

Yon baisse la main et le Valdefresno se livre. A gauche, le novillero reste dans les planches, L’ensemble est brouillon. Le novillo, noble mais exigeant, demande plus de distance et de lui donner la sortie en allongeant la charge.  Pour finir, le torero revient à droite et aucentre, c’est nettement mieux. Yon peine à le fixer pour entrer à matar. La première tentative se solde par un bajonazo, la seconde par une entière. Le toro encasté se relève plusieurs fois quand le puntillero s’approche. Deux descabellos, salut au tiers, palmas pour le novillo.

Le troisième, origine Atanasio, est applaudi à son entrée en piste. Première pique, il pousse mais manque de poder. Il en est de même à la seconde. Jorge Martinez brinde à José Fernando Molina. Début de faena
par un enchaînement de derechazos et pechos, le toro est noble mais manque un peu de forces. Rapidement il va à menos et se défend dans la muleta à droite. Premières naturelles, il se livre un peu puis baisse de régime comme à droite. Martinez insiste inutilement alors que le toro est parti dans les planches. Entrée à matar pour une entière en place et efficace, silence

A l’équateur de la course sort un toro typé Atanasio, bien armé. Il met les reins à la première rencontre mais comme le précédent, il manque de poder. Fernando Molina double le toro et le place au centre du ruedo. A droite, le novillo s’échappe de la passe et part aux planches. Le torero a du mal à le ramener et à le garder au centre. En insistant par le bas, il tire une bonne série à gauche. Même processus et même résultat pour les derniers derechazos. Molina s’engage pour placer une entière rapide d’effet et coupe une oreille.

Le cinquième, typé Lisardo, bien fait et armé, est abanto.il prend un seul puyazo sans pousser. Il se balade en piste pendant le second tercio. A droite, il se livre dans la muleta puis part aux planches. Il faitvisiter le ruedo à Yon Lamothe. A gauche, il reste un peu plus au contact. Il a gardé beaucoup de jus et transmet beaucoup. Yon s’applique, met de la transmission dans sa tauromachie.

Toréant avec envie, et le sourire, il « connecte » avec le public. Le landais pèse et oblige le toro qui va à mas et reste un peu plus au centre. Yon peut enchaîner alors des séries à droite qui portent sur le public. Comme souvent ces toros de media casta , si le matador s’implique ( et leur monte un peu dessus) permettent des faenas brillantes et qui plaisent au public.  C’est ce qui s’est passé ce jour à Parentis. Le final est plus trémendiste et achève de faire monter l’enthousiasme sur les gradins. Le novillero coupe deux oreilles après ¾ de lame qui font tomber rapidement le Valdefresno.

Le sixième est, et de loin, le toro le mieux présenté de la Féria. Très belle réception à la cape de Jorge Martinez Il a la puissance nécessaire pour faire reculer le cheval à la première rencontre. Il vient avec bravoure à la seconde. Le toro est sérieux.  Il est exigeant mais il sortira réservé de ses deux rencontres appuyés avec le groupe équestre. Début de faena à droite, Martinez cherche le sitio. Une série convenable à droite, le novillo est tardo et le torero brouillon. A gauche Jorge torée de trop près sans allonger la charge. Toro, torero et faena vont à menos. Après une faena trop longue, Martinez se fait prendre spectaculairement en entrant à matar. A la seconde tentative, il met une entière en avant qui tombe le toro, une oreille celle de l’émotion.

Thierry Reboul

 

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