Le bilan de la temporada 2025
Le bilan de la temporada 2025
Subjectif par essence et non exhaustif car n’ayant pas le don d’ubiquité, le bilan de ceux qui vous rendent compte tout au long de la saison de leur propre temporada. Des visions et des ressentis différents qui se promènent dans les arènes du sud-est au sud-ouest en passant par l’Espagne. Si le coeur vous en dit, n’hésitez pas à nous transmettre par mails ou en commentaires sur le site votre propre bilan.
Olivier Castelnau (revistero, chroniqueur)
Vision par le petit bout de ma lorgnette, des 42 spectacles auxquels j’ai pu assister en présentiel.

J’ai particulièrement apprécié
- La grande porte de David de Miranda à Malaga. Le faenon au 3ème Victoriano del Rio encasté et exigeant restera le sommet de ma saison et sans conteste celle du diestro également.
- Le sublime quite à cuerpo limpio de Morante, le 28 mai, comme la signature d’une prestation qui aura fait chavirer Las Ventas, y compris les sceptiques du 7.
- Le grand tercio de piques de Cigarrero, grand brave de Dolores Aguirre à Vic.
- Excalibur, magnifique toro de Robert Margé, à Arles pour la feria du riz, dont la moitié du public demanda le pardon de la vie.
- La présentation en France d’Olga Casado qui, à Lunel, a damé le pion à ses aînés.
Je n’ai pas beaucoup apprécié
- La mise à l’écart de David de Miranda, qui a triomphé partout où il est passé.
- Le laxisme de certaines présidences dans l’octroi des récompenses, elles se reconnaîtront.
- Le sabotage du premier tiers et les piques assassines de certains picadors, ils se reconnaîtront aussi.
Mes déceptions
- Les Victorinos de Séville, à l’exception du 5, alors que la ganaderia est à créditer d’une saison plutôt positive.
- Les Dolores Aguirre du 27 mai à Madrid, dont le lot a été particulièrement décevant.
- L’annulation de la corrida de Saltillo de Céret, pour cause de déluge, dans une région plutôt connue pour la sècheresse de son climat.
- La médiocrité de la programmation de la feria d’Abril sévillane, avec notamment l’éviction de La Quinta dont le reste de la temporada a été, par ailleurs, excellente.
Côté toreros
- Bien entendu, Morante de la Puebla, qui a été remarquable à chacune des actuaciones auxquelles j’ai assisté.
- Diego Urdiales, qui a su profiter des substitutions de Morante, notamment à Malaga pour une résurrection inattendue.
- Miguel Angel Perera, qui n’a plus rien à prouver et qui, à Istres, face à ses deux exemplaires de la Ventana du Puerto, a fait preuve d’une entrega de jeune novillero, et à Dax nous a servi une prestation complète.
- Daniel Luque pour ces grandes prestations de Dax et Malaga, même si on attend toujours une tarde de référence dans une plaza de première espagnole lui conférant définitivement le statut de figura.
Côte toros
- Je ne reviendrai pas sur Cigarrero et Excalibur, représentants de deux ganaderias toujours intéressantes à suivre.
- Les Freixo de Dax, lot complet et d’excellent jeu, contrastant avec le lot présenté à Malaga la semaine suivante, mais à n’en pas douter une ganaderia qui va vite être prisée des figuras.
- Santiago Domecq qui a, à nouveau, proposé une bonne corrida à Séville, et demeure une valeur sûre pour 2026.
- Les Victoriano del Rio qui, à Malaga, ont fait preuve d’une caste piquante, ganaderia qui reste parmi les meilleures de l’encaste Domecq.
- Montealto, pour sa présentation en France, à Istres, a envoyé trois exemplaires d’excellent jeu. Ganaderia qui confirme et qui sera à suivre en 2026.
- Les novillos de Partido de Resina vus à Beaucaire et qui laissent présager un renouveau pour les années à venir.
Mes coups de cœurs
- Le sérieux de l’organisation de la feria d’Istres. Elle propose une programmation digne d’une plaza de première, tout en conservant l’humilité de sa catégorie.
- Laurent Giner qui tire sa révérence à Beaucaire après sa dernière feria de novilladas d’encastes minoritaires, dont on sait toutes les difficultés d’organisation.
- Valentin qui pour sa présentation en novillada piquée, s’est coltiné un exemplaire de Tardieu cauchemardesque.
- Mention à La Unica, pour la présentation de la corrida de Jose Escolar, même si le 6 restera dans ma mémoire comme un toro dont le comportement était d’un autre temps.
- Jean-Baptiste Jalabert, dont le retour d’un jour à Istres dans le mano à mano l’opposant à son protégé Marco Pérez, s’est avéré triomphal, ce qui n’était pas acquis d’avance.
Philippe Latour (photographe, chroniqueur, revistero)
Bilan tout à fait personnel et subjectif des 62 festejos de ma temporada.

Mes coups de cœur
- Les deux faenas réalisées à Madrid par Victor Hernandez à la San Isidro et à la feria de Otoño. Moments de tensions, de danger de sincérité et une main gauche qui peuvent permettre à ce torero de devenir une figura et faire souffler un air frais sur un escalafon sclérosé
- Les prestations de Gabin Rehabi avec un Prieto de la Cal à la feria des Tres Puyazos et à Orthez face à Yeguiso de Dolores. Mise en suerte, puyas, maitrise de l’art equestre. Tout fut réuni pour redonner au tercio de piques sa noblesse
- Yeguiso, très grand toro de Dolores Aguirre. En des mains un peu plus expertes il aurait pu bénéficier d’un mouchoir orange qui compte. Aurait-il été mis aussi bien valeur au 1er tiers?
- Aux “petites” arènes françaises qui continuent de se battre pour monter novilladas ou corridas dans un contexte de résultats économiques difficiles.
Mes coups de gueule
- L’uniformité des cartels proposés et un mundillo qui ne fait que trop peu la place aux toreros émergents
- Les Domingo Hernandez de Madrid, les Victoriano de Dax, les Nuñez del Cuvillo à Séville. Où quand le toro n’est plus de combat
- Les honoraires exhorbitants demandés par Roca Rey qui vampirisent l’économie des ferias
Les toreros de la saison
- Morante a survolé la saison connaissant sa temporada la plus complète. Il a eclipsé la concurrence.
- En France Daniel Luque a marqué les esprits. Bien qu’alternant des faenas de grandes qualités et de moments plus clinquants que profonds, il reste une valeur sûre.
- Côté novillada, Aaron Palacio (depuis ayant pris l’alternative). Il est celui qui a montré un potentiel pour durer et exister au niveau supérieur.
Toreros à suivre
- Victor Hernandez. Sa temporada 2026 sera constituée de rendez-vous importants qui pourraient changer sa carrière. Sa main gauche touche au sublime.
- Pablo Aguado dont la tauromachie a gagné en régularité et entrega. Pour les amoureux des toreros artistes, il peut devenir la référence en 2026
- Daniel Crespo. Il part de loin mais ses prestations à la Copa Chenel et au Puerto de Santa Maria laissent deviner un fort potentiel. Lui aussi, possède une main gauche qui pourrait lui permettre de percer
- Clemente. Le français a impacté lors de sa confirmation madrilène. Fort de ses succès en France, il aura des opportunités. Sans renier son concept esthétique, il a montré à Las Ventas une facette qui peut le porter dans une autre dimension
- Julio Norte. A voir aprés sa grave blessure comment sa tauromachie va évoluer. Il a triomphé partout en 2025.
Le toro et les ganaderías de la saison
- Yeguiso de Dolores Aguirre (Orthez) – cf coup de coeur
- Les Freixo de Dax
- Les Dolores d’Orthez
- Les Escolar de Mont de Marsan
Chaque élévage chacun dans un corte different a amené l’émotion indispensable à toute corrida de toros
Ganaderias à suivre
- Les Partido de Resina à Madrid ont montré que la ganaderia était peut-être en train de renaître de ses cendres. A suivre de près en 2026.
- Les Pincha. Retour en France, sortie du lot de toros refusé à Saragosse, Pampelune, etc.. une temporada cruciale pour la ganaderia navarraise.
Laurent Lucasson (revistero)
Regard général
Un changement dans les toreros de corrida toristas est en train de se faire, de nombreux toreros sont en fin de cycle ou ont pris leur retraite en cette fin de temporada. On peut se dire que la même chose va arriver avec certaines figuras qui rentrent dans le rang. Espérons que les organisateurs en profiteront pour renouveler les cartels bien trop souvent répétitifs.

Les coups de cœur
- Daniel Luque a marqué de son empreinte la temporada du sud-ouest . Il a une nouvelle fois prouvé qu’il ne passe pas jamais à côté des bons toros.
- Orthez, Yguezo et Gabin Rehabi. La passion des ortheziens pour les corridas sérieuses, un toro d’exception de Dolores Aguirre et un picador au sommet de son art ont permis aux aficionados de vivre un moment rare dans la corrida actuelle.
- Le lot de toro du Freixo a impacté la saison par son homogénéité dans la qualité.
- Je me suis régalé avec les Escolar de Mont de Marsan lors du passage de témoin de deux générations Fernando Robleño et Juan de Castilla.
Les coups de gueule
- La déception ganadera et des toreros en novillada piquée durant cette saison dans le sud-ouest. Ce spectacle qui a déjà beaucoup de mal à amener du monde sur les gradins ne nous a pas donné des spectacles globalement de grande qualité. Souvent organisé par des peñas, il faut absolument les soutenir.
- Les présidences bien trop triomphalistes. Il est important que les palcos gardent la tête froide malgré les demandent bien trop souvent exagérés du public.
- Le comportement de Roca Rey.
Les toreros de la saison
- Morante restera l’acteur de la saison 2025. La tarde du 12 octobre en a fait pleurer, peut être que j’en étais.
- Daniel Luque a marqué les esprits. Sa faena d’ouverture de la madeleine est sans nul doute la faena de la Temporada.
- Juan de Castilla est le nouveau chef de file des cartels toristas. Il sera a coup sur le fer de lance dans cette catégorie de toreros.
Toreros à suivre
- Victor Hernandez, tres bon a Madrid en 2025 il va débarquer en France, sa tauromachie a tout pour plaire au public français. Ses débuts à Gamarde donneront le ton.
- Solal a confié sa destinée dans les mains de Julien Lescarret espérons que ça lui ouvre les portes des arènes pour qu’il confirme ses bonnes dispositions vues en 2025.
- Espérons une éclosion de Clovis Germain en novillada piquée. Comme je le disais dans mon coup de gueule, la saison 2025 a été décevante, son arrivée à cet étage devrait booster les cartels après sa grande saison en non piquée.
Le toro et les ganaderías de la saison
- Yeguiso de Dolores Aguirre
- Les Freixo de Dax
- Les Dolores d’Orthez
- Les Escolar de Mont de Marsan
Ganaderias à suivre
- Les Miuras, cet élévage reste mythique et cela fait un moment qu’on attend un retour sur le devant de la scène. Vic vient des les annoncer. Suerte.
- J’apprécie l’élevage d’Ana Romero, ils seront de retour à Dax en 2026.
Thierry Reboul (revistero, chroniqueur)
Regard général
2025 est une temporada qui ne passera pas à la postérité. Morante, Luque, Yeguizo et quelques autres moments ne remontent pas une note moyenne basse attribuée à l’ensemble des festejos que j’ai pu voir.
Les coups de cœur

- Gabin Rehabi, le picador provençal est l’auteur de deux grands tercios de piques extraordinaires. Il a fait se lever le public toriste d’Orthez et celui plus toreriste de Dax qui ont salué son professionnalisme et son sens de la lidia au premier tiers.
- Tres Puyazos, l’association d’aficionados espagnols et français a réussi à créer une faena toriste reconnue. Le sérieux a payé car comme l’a dit Sanchez Vara, la première année on remplissait à peine un bus avec les spectateurs présents. En 2025 deux quasi llenos et un « no hay billetes », CQFD.
- Les clubs taurins organisateurs , contre vents et marées ils maintiennent une exception taurino-culturelle française. Qu’ils soient d’arène de première, seconde ou troisième catégorie l’engagement des bénévoles est exceptionnel et force le respect.
- L’ovation du public cérétan quand Robleño est sorti du Patio de Caballos lors de sa dernière corrida dans le ruedo ccatalan. Nous étions nombreux à avoir les yeux humides.
Les coups de gueule
- L’utilisation de la fonction copier-coller par certains organisateurs au moment de monter les cartels.
- Le triomphalisme de certaines arènes qui transforme une corrida banale en ersatz de corrida du siècle.
- Le peu d’intérêt des corridas dites de figuras faute de toros de qualité et toreros motivés.
- Le prix de revient des corridas de figuras qui plombe les résultats économiques de certaines ferias d’une part et limite les moyens engagés lors de ces mêmes férias sur les corridas « ordinaires ».
Les toreros de la saison
- Morante de la Puebla et Daniel Luque ont dominé la saison côté toreros. Grands toreros et lidiadors, l’un et l’autre, ils nous ont offert quelques grands moments.
- Juan de Castilla, même s’il a toujours des gros problèmes à ‘épée, s’est imposé comme le futur spécialiste des corridas « difficiles ». Sa faena montoise face à un sérieux Escolar est une faena de « Puerta Grande » gâchée malheureusement avec les aciers.
- David de Miranda a ouvert la Porte du Prince. Sa tauromachie soulèvera forcément des controverses mais il a été un des toreros qui ont marqué la temporada 2025.
Toreros à suivre
- Victor Hernandez, vu à Bayonne lors de la corrida des six, a une main gauche et une tauromachie épuré qui transmet énormément d’émotion.
- Aaron Palacio a montré quand il était novillero qu’il était un torero élégant et surtout un bon lidiador. Il a démontré lors de la corrida des Jandilla à Nîmes qu’il avait envie de (et savait) bousculer les leaders de l’escalafon.
- Daniel Crespo, il y a quelques années avait fait preuve d’une toreria certaine lors de la corrida bayonnaise des six. Son association avec le sorcier Ludovic Lelong, et les premiers résultats de celle-ci, font de lui un des toreros qui devrait s’affirmer lors de la prochaine temporada.
- Samuel Navalon a eu une première année d’alternative difficile mais dans la foulée de Palacio, il devrait confirmer les espoirs mis en lui quand il était novillero.
Les toros et les ganaderías de la saison
- Yeguiso de Dolores Aguirre (Orthez) un toro pour le souvenir.
- Les troisième et quatrième Freixo de Dax
- Les Dolores d’Orthez
- Les Escolar de Mont de Marsan
- Les Saltillo de Madrid
Ganaderias à suivre
- Dolores Aguirre, 2025 a été une grande année pour cette ganaderia. Beaucoup de toros sont sortis avec de la caste et même de la noblesse ( à l’Atanasio mais noblesse quand même). On se souvient des toros de Vic, Orthez et Bilbao. Si cette temporada n’est pas un simple feu de paille , c’est pour moi la ganaderia à suivre en 2026.
- Cuadri La prestation, et en particulier le dernier toro de la course, à San Agustin de Guadalix laisse entrevoir une renaissance de cette ganaderia.
- Prieto de la Cal, intéressants à San Agustin et Vic, Prieto de la Cal reste un élevage torista mais avec semble-t-il plus de toréabilité.
- Freixo, sa prestation dacquoise a marqué les esprits avec des toros d’une très (trop grande) noblesse et d’autres nobles et très encastés. A voir dans les temporadas à venir quel courant l’emportera.
- Pincha la ganaderia navarraise devrait enfin être payée en retour du travail de sélection qui est réalisé par son ganadero. On les verra en France à Garlin.
El Tito (revistero)

Regard général
2025 restera je pense dans les mémoires comme la dernière de Morante. Il a écrasé la concurrence et était devenu le principal aimant « tendidesque ». Après lui reste Roca-Rey qui assure lui aussi la recette malgré une saison en demi-teinte mais dont le cachet grève profondément le chiffre d’affaire de l’organisateur et indûment les émoluments de ses compagnons de cartel à l’heure de monter les ferias. Après eux le déluge au sein duquel on peut espérer quelques éclaircies.
Toreros à suivre
- Victor Hernandez a le plus convaincu par une tauromachie exposée et poderosa. Il a tenté d’enfoncer les portes mais reste à confirmer car les verrous sont vite remontés par le mundillo et le top 10 confortablement installé au coin du feu des compromis. Son engagement pourrait aussi lui entraîner des difficultés physiques. Ce fut le principal frein à ses apparitions cette année
- David de Miranda surfait sur 2024 et a triomphé quasiment partout cette année. Mais son intrusion reste encore « étrangement » à valider auprès des empresas les plus influentes semble t’il ?
- Victor Clauzel : plutôt et à l’aise lors de ses prestations. Il manque d’officio mais sa fraicheur en fait pour moi un gamin à suivre s’il continue sur un chemin différent de ceux trop souvent empruntés : soit devenir Morante de la Puebla – soit donner au moins 80 passes à n’importe quel toro et de n’importe quelle manière. J’espère une competencia avec Clovis
Coups de gueule
- Récurrent : les usages du mundillo, les échanges, les magouilles… Je ne peux m’empêcher de dénoncer bien que je sache que ce soit un nouveau coup d épée dans l’eau.
- Manque d’originalité de certains cartels, Madrid et Seville les premiers. Madrid devrait permettre de voir le maximum de toreros et les doublons ou triplés gagnés uniquement sur le sable de Las Ventas devraient donner droit à des corridas d’été ou d’automne
- Les commissions taurines triomphalistes qui sans scrupule mettent la pression sur les palcos en espérant ingénuement que des trophées galvaudés leur permettront une recette plus conséquente l’année suivante.
- Les piques assassines 90 % du temps en arrière ou mal données. On me répète que la visée est difficile ce que je conçois tout à fait mais j’ai extrêmement rarement vu des piques trop en avant…
Ganaderias à suivre
- Dolores Aguirre bien sûr qui reste sur un bilan positif notamment dans la région avec l’excellentissime Yeguizo
- Prieto de la Cal qui m’a plutôt agréablement surpris. Je n’avais pas le souvenir de voir des cuatreños mobiles et les pensais souvent éteints après le fer… Cette année, je les ai trouvé compliqués et beaucoup plus mobiles au 3eme tiers, et donc très intéressants.
- Les Victorinos de Mont de Marsan étaient piquants et demandaient les papiers.
- Escolar : que ce soit à Pampelune ou à Mont de Marsan, de bonnes courses.
- Saltillo qui remonte à Madrid mais trop édulcoré à Vic à l’image de sa saison 2024
Coups de coeur
- Commissions novatrices
- Présidences indépendantes intègres
- Déjà tourné vers 2026, le choix des novillos de 3 Puyazos : Salvador Guardiola et Tulio Vàzquez Je suis un éternel nostalgique.
Peio (photographe)
Ne veut retenir qu’un moment précis de sa temporada 2025 – Séville 1er mai , toros de Domingo Hernandez, Morante s’avance et reçoit à la cape son 2ème . Les arènes sont en ébullition. Le temps s’est arrêté quelques instants…
