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Parentis novillada, trois oreilles pour Sergio Rodriguez

Pour la première novillada des Fêtes de Parentis, les arènes Roland Portailler étaient quasi pleines. Il faisait une météo de mois de novembre et heureusement que la placita est depuis deux ans couverte.  A la fin de la course, Sergio Rodriguez est sorti à hombros après avoir coupé trois oreilles. Sa première faena a plu aux aficionados, la seconde au grand public.

Les toros

Correctement présentés, les novillos de Blohorn, discrets au cheval et peu piqués,  avaient un fond de noblesse. Malheureusement, il a manqué à tous de la force pour pouvoir l’exprimer. Le meilleur a été le second, le plus noble tout en étant exigeant,  qui a permis à Sergio Rodriguez de faire, avec des passages templés, une faena sérieuse. Le troisième, invalide, a été, malheureusement, maintenu en piste.

Les toreros

Jorge Molina est un torero fin et élégant mais ll a une tauromachie marginale et froide. Il a mis de la distance entre lui et son premier Blohorn noble mais juste de forces.  Seule l’épée rapide a porté sur le public. Son second juste de forces et de race ne permettait pas grand-chose.

Sergio Rodriguez a coupé une oreille à son premier Blohorn un novillo juste de forces mais noble avec un fond d’exigence. Toréant avec temple et application a tué rapidement.  Autre facette du novillero,  son second est juste de forces et soso à droite,  Sergio Rodriguez instrumente une faena plus spectaculaire que sincère qui porte sur le public.  Il tue au second voyage d’une très belle entière et coupe deux oreilles.

Le premier novillo de Marcos Linares est sorti avec un problème de motricité. Il aurait dû être changé. Le Blohorn ne permettait pas de faire une faena. Le novillero a connu des problèmes au descabello. Totalement desconfiado, il a été en difficulté face à son second qui pourtant permettait. Il a de nouveau très mal tué.

Fiche Technique
  • Arènes de Parentis, première novillada des Fêtes 2023, 6 novillos de Blohorn
    • Jorge Molina : silence, silence
    • Sergio Rodriguez : une oreille, deux oreilles
    • Marcos Linares : silence, silence (avis)
  • Sergio Rodriguez invite le mayoral Patrick Alarcon à saluer
  • Huit piques, cavalerie Bonijol
  • Président: Lionel Lohiague
  • 9/10 ème d’arène
  • Météo automnale et britannique
Le reportage photographique de Matthieu Saubion:
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Toro à toro
Korhogo Jorge Molina

Le premier est un burraco léger. Il sort abanto. Faible, il prend une pique légère en poussant sur une corne.  Il poursuit les banderilleros jusqu’au planches. Début de faena par le haut et en douceur car le toro bien que noble manque de forces. A droite Jorge Molina toréé à mi-hauteur.  Sur l’autre corne le bicho est plus violent. A droite comme à gauche,  Molina ne se croise pas. La faena manque de transmission. Sur la fin, Molina revient à gauche. Le novillo de plus en plus soso se laisse faire. Le novillero entre à matar avec prudence et tue de trois quarts de lame légèrement tombés mais efficaces. Silence

Dabou Sergio Rodriguez

Le second est un colorado bizco mais avec du bois. Sergio Rodriguez le reçoit par chicuelinas. Le toro désarme le torero et un péon. Il prend un picotazo en poussant un peu. Le novillo, qui manque un peu de forces,  a quand même de l’alegria et humilie. En début de faena Rodriguez le cite de loin,  le Blohorn répond avec caste. Le torero enchaîne deux bonnes séries de derechazos. A gauche,  le toro est plus réservé. Les séries de naturelles sont sincères et templées.  Le novillo va à menos. La fin de faena est brouillonne.  La faena est trop longue et le toro se décompose et part aux planches. Sergio Rodriguez pinche avant de mettre une entière efficace. Une oreille

Abidjan Marcos Linares

Le troisième, bien présenté, est applaudi à son entrée en piste.  Il est invalide et tombe avant la pique. Il prend une pique en se défendant et tombe à nouveau. Le toro, qui semble dislocado,  est maintenu en piste. Marcos Linares l’entreprend par le haut.  Première série à droite,  le bicho se défend sur place. Lors de la série suivante. Il tombe. A gauche, Malgré les efforts du novillero, la faena manque d’intérêt.  Le novillero abrège d’une quasi entière basse et plusieurs descabellos ce qui irrite une partie du public. Silence

Buyo Jorge Molina

Le quatrième est bien présenté. Juste de forces, il prend une pique en faisant sonner les étriers. A la muleta,  le Blohorn se défend et est court de charge. A droite comme à gauche Jorge Molina reste marginal et prudent d’autant que le bicho a des extraños en particulier à gauche. La faena manque d’intérêt mais dure au-delà du nécessaire. Jorge Molina pinche avant de mettre une épée en avant et efficace. Silence

Cosrou Sergio Rodriguez

Le cinquième est bien armé. Abanto, il est lui aussi juste de forces. Il prend une pique appuyée et carioquée en se défendant. La deuxième est un simple picotazo. Deux doblones genoux ployés alternés avec des pechos commence la faena. Le novillo fléchit. Première série de naturelles, le Blohorn se défend. A droite, il est presque soso et Sergio Rodriguez joue la carte « connectons avec le public ». Et cela fonctionne. Au milieu de passes pour toréer les gradins émergent deux belles naturelles aguantées et dominatrices. Sergio Rodriguez pinche avant de mettre une très belle entière en se faisant accrocher. Le novillo lutte pour ne pas tomber. Deux oreilles , la seconde généreuse. Palmas au toro.

Comoe Marcos Linares

Le sixième semble plus léger. Il n’humilie pas dans la cape de Marcos Linares. Sans mise en suerte , il prend en se défendant une grosse pique puis revient seul au cheval pour une seconde rencontre. Le toro tombe sur un doblone. Il est noble à droite et ne charge pas à gauche. Marcos Linares insiste et est en difficulté. Retour à droite,  le torero ne pèse pas sur le bicho. Il va rapidement prendre l’épée de muerte. Marcos Linares pinche avant de mettre une entière en avant.  Troisième entrée à matar, l’épée résulte tendida. Un avis sonne avant qu’il n’entre à nouveau plusieurs fois à matar et finisse par descabeller son novillo. La faena a largement duré plus de 15 mn. Silence

Thierry Reboul

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