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Gamarde: Juan Leal et Clemente à hombros.

Gamarde: Juan Leal et Clemente à hombros.

La tempête souffle à l’extérieur mais il y a du monde sur les gradins. Le public est prêt à soutenir les toreros. Malheureusement le lot de toros de José Cruz, recomposé après le forfait de Castillejo de Huebra, a gâché la fête. De présentation correcte, malgré quelques cornes abîmées , ils ont tous manqué de forces. Charges courtes, pas de transmission, ils offraient peu d’option (et d’intérêt). Heureusement les toreros…….

Juan Leal a touché le plus noble du lot en premier lieu. Il a réalisé une faena classique avec de très bons passages et conclut efficacement à l’épée. Il a vite opté à son second décasté et avec très peu de charge, pour une tauromachie trémendiste qui a porté sur le public. Le matador arlésien a coupé une oreille à chaque toro et est sorti à hombros.

Très mal servi au sorteo, Angel Tellez n’a pas pu s’exprimer. On le reverra, espérons-le , dans d’autres conditions.

Clemente a salué à son premier après une faena intelligente, avec des détails, mais pénalisée par le manque de forces et de transmission du José Cruz.  Son second ne permettait pas grand-chose et pourtant le final de la faena a été superbe. Début appliqué, puis le torero débouche le flacon. La suite est superbe avec des séries de naturelles et de redondos qui enflamment les gradins. Deux oreilles de poids et une sortie à hombros pour commencer un saison importante pour le torero landais.

Fiche Technique
  • Arènes de Gamarde:Corrida.
  • 6 toros de José Cruz dont un sobrero (3ème bis) correctement présentés mais faibles et décastés pour
    • Juan Leal:une oreille, une oreille (un avis)
    • Clemente: salut (un avis), deux oreilles
    • Ángel Téllez: silence, slience (un avis)
  • 6 piques, cavalerie Bonijol
  • Président: Nicolas Huguet
  • 4/5 ème d’arène
  • Tempête à l’exterieur, heureusement les arènes sont couvertes
Le reportage photographique de Philippe Latour ⤵️
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Toro a toro

Le premier est bien présenté compte tenu de la catégorie de l’arène. Il est escobillado . Il met la tête dans la cape de Juan Leal . Très juste de forces.. Il prend un puyazo léger et tombe à la sortie de la rencontre. Après un bon quite par chicuelinas, Leal brinde au public. A la muleta, le toro est noble . Début de faena par cambiadas, avant de citer le José Cruz de loin pour deux bonnes séries à droite. La suite est classique, main basse, et exploite bien la noblesse, un peu fade, du toro. Le français réduit les terrains pour la dernière série et se fait accrocher sur un redondo. L’épée, portée avec sincérité, résulte contraire mais efficace. Juan Leal coupe la première oreille de la tarde.

Le second est costaud, bizco et sort avec plus de gaz que le premier. Il s’abime une corne contre un burladero. Il est juste de forces et est peu piqué.  Au troisième tiers, il a une charge courte et « hachée ». Clemente conduit bien la main sur les deux premières séries à droite. Il laisse respirer un toro qui est faible. Les séries à gauche sont élégantes mais le José Cruz manque de transmission. Le toro va à menos comme la faena malgré la bonne volonté du torero. L’épée entière, caidita et verticale est longue à faire effet. Le public invite Clemente à saluer au tiers.

Le troisième se casse une corne en tapant dans un burladero dès sa sortie en piste. Le président sort le mouchoir vert. Le sobrero est le plus charpenté du lot. Dès son entrée en piste, il montre de mauvaises manières surtout à droite quand Angel Tellez le cite à la cape. Abanto, il est difficile à fixer mais prend une bonne pique . Suelto, il arrive tardo et décasté dans la muleta de Tellez. Le torero lui arrache quelques muletazos mais le bicho ne permet pas grand-chose. Silence après deux pinchazos et une entière habile.

Le quatrième est rond mais a une cou très court. Il sort abanto. Juste de forces, il est lui aussi peu piqué. Suelto, il manque de fixité à la muleta. Le torero a du mal à l’intéresser . Andarin, il marque un intérêt certain pour les planches. Pas grand-chose à en tirer, Juan Leal réduit les terrains. Le final trémendiste porte sur le public et permet , au torero de couper une oreille , arrachée au président,  après une entière et un descabello.

La première véronique de réception du cinquième par Clemente est superbe. Peu piqué le toro se défend sous la morsure du fer. Comme les quatre premiers, il est faible et manque de longueur de charge. On voit la classe du torero sur les premières séries à droite mais elle manque d’émotion parce que le toro ne transmet rien. La lidia est très intelligente et va permettre une fin exceptionnelle. Une grande trichera puis Clément prend la main gauche. Le français enchaîne sur ce côté de superbes séries de naturelles , dont certaines de face,  allient sincérité, classe et efficacité.  

La fin de faena, de très grand niveau, est templée, allurée et enflamme les gradins. Les dernières passes sont chargées d’une émotion toute « andalouse ». Et pourtant le toro est mauvais.  Belle entrée à matar, l’épée entière est efficace. Le public est debout et le président sort immédiatement (et logiquement) les deux mouchoirs. Luque, Aguado ont réalisé de très belles temporadas après avoir coupé deux oreilles à un toro à Gamarde.  Espérons que ce triomphe portera bonheur au matador landais.

Le dernier , violent, se défend sous le fer lors de son unique rencontre avec la cavalerie. Il est faible et tombe dès que Tellez le double en début de faena. Le José Cruz manque de fond, de caste et ne transmet pas grand-chose. Le torero reste au niveau de l’animal et la faena manque d’intérêt et de transmission. Second silence pour Angel Tellez après trois pinchazos et une entière.

Thierry Reboul

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