Bayonne, Feliz cumpleaño a la PTCB
Bayonne, Feliz cumpleaño a la PTCB
Résumé
La Peña Taurine Côte Basque avait mis les petits plats dans les grands pour fêter ses cinquante ans. Dommage que les aficionados bayonnais ne se soient pas déplacés en plus grand nombre pour assister à cette novillada non piquée. Côté bétail chacune des ganaderias peut-être satisfaite d’un de ses produits et moins de l’autre. Le premier (La Espera ) et le troisième (Los Maños) ont été nobles avec de l’exigence pour le novillo français et de la « suavité » pour le second.
Jaime Padilla a touché les deux meilleurs novillos de la course. Il a montré deux facettes de sa personnalité. Après une faena superficielle et brusque, il a construit une faena plus posée et de plus d’intérêt à son Los Maños.
Hugo Tarbelli, le moins bien servi au sorteo, a réalisé une faena appliqué et méritoire à un La Espera compliqué. Il a perdu l’oreille après avoir pinché deux fois. Le dernier Los Maños noble en début de faena est devenu de plus en deslucido. Il est très difficile à mettre correctement en suerte. Malgré la qualité de l’estocade, il met longtemps à tomber privant le torero de récompense.
La journée avait commencé par une sympathique capea au cours de laquelle la nouvelle vague de l’aficion a pu s’exercer à l’art du toreo et du recorte.
Les erales
Deux erales de La Espera et deux de Los Maños ont foulé le sable des arènes de Lachepaillet pour cette novillada anniversaire. Côté français, très bien présentés les deux erales ont eu un comportement très différent. Le premier est sorti noble et encasté ce qui lui a conféré une certaine exigence. Le second était violent et suelto. Pour ce qui est des novillos de Los Maños. Le premier était un pur Buendia par le physique et le moral. Très noble, il s’est livré avec beaucoup de franchise dans la muleta tout au long de la faena. Il a été honoré d’une vuelta posthume. Le second, plus saltillo dans le comportement, est sorti noble mais d’une charge courte et est allé à menos. Son comportement est devenu de plus en plus incertain en particulier quand il a falllu le mettre en suerte au moment de l’estocade.
Les novilleros
Jaime Padilla hérité d’un La Espera noble. Il coupe une oreille après une faena brouillonne en dessous du potentiel du novillo. La conclusion est rapide.
Le premier Los Maños est noble et se laisse faire. Plus serein qu’à son premier Jaime Padilla construit une faena appliquée avec des muletazos sincères et méritoires. L’épée est rapide à faire effet. Oreille.
Le second La Espera est violent et suelto. Avec courage Hugo Tarbelli lui impose quelques séries méritoires. C’est plus compliqué en fin de faena et au moment de tuer. Vuelta
Le dernier Los Maños est noble mais devientrapidement deslucido. La faena de Hugo Tarbelli est appliquée mais va à menos à cause du toro. Le toro tarde trop à tomber malgré une très bonne épée ce qui gáche la fête. Salut.
La novillada vue par l’objectif de Peio Peyrelongue
Fiche technique
- Arènes de Bayonne , novillada non piquée des cinquante ans de la Peña Taurine Côte Basque. Erales de Los Maños et La Espera (1er et 2nd)
- Jaime Padilla : oreille , oreille
- Hugo Tarbelli : vuelta (avis), salut
- Président : Philippe Ducasse
- Vuelta au troisième (Los Maños)
- 300 personnes environ
- Grand ciel bleu et chaleur presque estivale.
Eral à Eral
Eral numéro 84 La Espera Jaime Padilla
Le premier La Espera est reçu par Jaime Padilla par des delantales Hugo Tarbelli fait un quite par chicuelinas, tafallera et demie. Le novillero brinde à Georges Lecloux. Début des planches vers le centre, le novillo est noble et exigeant. Première série à droite, le torero cite de près. Puis il prend la main gauche en toréant sur le passage. Il confond souvent vitesse et précipitation n’utilisant pas tout le potentiel de l’eral, Le final trémendiste est brouillon. L’épée est portée avec engagement mais résulte caidita. Elle est efficace. Oreille
Eral numéro 95 La Espera Hugo Tarbelli
Le second est bien présenté. Hugo Tarbelli le reçoit par des véroniques et chicuelinas. Dès le premier tiers, le novillo est suelto et violent. Du tercio de banderilles du Français ressortent les deux dernières paires. Apres avoir brindé au public, le torero double un toro qui a tendance à s’échapper. Avec autorité Hugo Tarbelli lui impose une série à droite au centre du ruedo. Après deux naturelles, le novillo repart en querencia. La corne droite est de plus en plus compliquée. Le novillero aguante et arrache des derechazos méritoires parfois sur le fil du rasoir. Le retour à gauche se solde par une voltereta. Jeremy Banti est lui aussi bousculé en replaçant le novillo. Le novillo est difficile à fixer pour le tuer. Deux pinchazos précèdent une entière en place. Un avis sonne. Le novillo lutte pour ne pas tomber. Vuelta, palmas au novillo.
Eral numéro 36 Los Maños Jaime Padilla
Le premier Los Maños est dans le type de l’encaste. Il s’emploie dans la cape de Jaime Padilla. Hugo Tarbelli lui fait un quite par delantales. Brindis au public, Padilla entame les débats par le haut. Le novillo est très noble et répète avec facilité et même alegria. Le novillero enchaîne une bonne série à droite . Il en fait de même à gauche avec toujours un peu de brusquerie. Le novillo continue à charger avec noblesse. Le torero se pose un peu plus et finit bien sa faena. L’épée trasera et légèrement tombée est efficace. Une oreille et mouchoir bleu. Le mayoral participe à la vuelta du torero.
Eral numéro 66 Los Maños Hugo Tarbelli
Le dernier Los Maños est court de charge mais met la tête dans la cape de Hugo Tarbelli. Padilla fait un quite par véroniques. Hugo invite El Santo et Alexis Ducasse à banderiller avec lui. Le novillero brinde à Georges Lecloux. Début de faena par le haut, le novillo est noble noble mais court de charge. Le Français lie deux bonnes séries à droite. La troisième est plus accrochée. La fin de la première série à gauche l’est aussi. La seconde est meilleure même si le toro est de plus en plus deslucido et se perd en fin de passe. Retour à droite, le torero s’applique le novillo lui va à menos. La préparation pour la suerte suprême est longue, un avis sonne. L’estocade est excellente dans l’éxeution et la position. Le novillo tarde à tomber un second avis sonne. Le puntillero relève le bicho. Salut.
Thierry Reboul