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Mont de Marsan: corrida de Parrale bas

Mont de Marsan: corrida de Parrale bas

Résumé

Il y avait une erreur sur le cartel de la corrida de ce samedi à Mont de Marsan. Les toros n’étaient pas de Parrale »haut » mais de Parrale »bas ». La liste de leurs défauts est tellement longue qu’elle finirait par lasser le lecteur. Pour faire synthétique, ils ont été mauvais et n’ont offert aucune option à Juan Ortega, Andres Roca Rey et Clemente.

Les toros

Très inégale de présentation, aux armures parfois contestées, la corrida de Parralejo n’a montré ni race, ni fond, ni bravoure. Un revistero fâché pourrait même parler d’un naufrage ganadero . L’ennui a gagné les gradins du premier au dernier animal . Même le métier de trois toreros confirmés n’a pas sauvé l’après-midi. Quel Aburrimiento!

Les toreros

Le premier manque de race. Dès sa sortie il se défend sur les  deux cornes. Juan Ortega expédie les affaires courantes et tue mal mais vite. Silence. Le quatrième manque de race et de charge. Juan Ortega finit par abréger une faena sans aucun intérêt. Silence

Le second est protesté pour une armure très commode. Il est plus soso que noble. Roca Rey instrumente une faena manquant de rythme et de transmission. Lui aussi tue mal  mais vite. Salut. Quand il n’y a pas de toro,même avec le numéro un de l’escalafon on s’ennuie. Au cinquième, Roca Rey n’a pas faire mentir ce proverbe. Silence

Clemente est motivé et commence sa première faena par deux très bonnes séries de derechazos. Le toro, qui venait bien, baisse de rythme dès que le torero prend la main gauche. Malgré les efforts du jeune Français la faena va à menos et est conclue par une épée approximative mais efficace. Salut. Le dernier a un peu plus de charge que les précédents mais il n’a pas non plus les caractéristiques attendues d’un toro bravo. Clemente s’applique, instrumente quelques bons muletazos mais tue mal. Silence

La corrida vue par l’objectif de Philippe Latour

Fiche technique

  • Arènes de Mont de Marsan, quatrième corrida des Fêtes 2025. Toros d’El Parralejo .
    • Juan Ortega : silence, silence
    • Andres Roca Rey : salut, silence
    • Clemente : salut, silence (avis)
  • Présidente: Colette Lacome
  • Treize piques, cuadra Bonijol
  • Lleno de « No Hay Billetes »
  • Ciel alterné nuages et soleil

Toro à toro
Infortuno Juan Ortega

Le premier est costaud et bien armé. Il fait une vuelta de campana sur un capotazo de Juan Ortega. La première pique est légère et le toro ne pousse pas. La seconde est carioquée . Par des doblones genoux ployés, le torero amène le toro au centre du ruedo. Il continue par des derechazos. Le Parralejo est juste de forces et court de charge . A gauche, l’animal se défend dans la muleta. Ce n’est pas mieux sur l’autre piton. Ortega va chercher l’épée. L’estocade est desprendida et delantera mais elle est rapide d’effet. Silence

Matasano Andres Roca Rey

Le seccond est très commode de tête. Il est protesté dès sa sortie. Andres Roca Rey le pare sans grande conviction. Sans mise en suerte, il prend un puyazo sans pousser puis s’affale au centre du ruedo. La seconde rencontre se limite à un picotazo. A un bon quite de Clemente, Roca Rey répond par chicuelinas, tafalleras et gaoneras. Le Péruvien brinde à Thomas Dufau. Début de faena de rodillas, le toro est noble. Cité de loin, il charge sans grande conviction. Roca Rey continue par des derechazos sur le voyage. Quand le torero prend la main gauche, le toro a déjà baissé de rythme. Il marche plus qu’il ne charge. Le Péruvien réduit les terrains mais le Parralejo pense à s’échapper. . L’épée est trasera et tombée mais elle est concluante. Salut

Rubio Clemente

Le troisième est mieux armé que le précédent. Il se défend dans la cape de Clemente. Bien mis en suerte, il prend deux puyazos sans pousser.   Juan Ortega tente un quite par delantales, seule la demie finale est à retenir. Brindis à Juan Bautista , cité de loin le toro vient fort et répète. Il enchaîne deux bonnes séries à droite. C’est plutôt bien fait. Premier cite à gauche, le  Parralejo perd les mains et s’emploie moins dans les naturelles qui suivent. Le torero doit le toquer à plusieurs reprises pour l’obliger à prolonger sa charge. Beaucoup de sincérité dans les muletazos suivants, dommage que le toro soit allé à menos réduisant au miniumum ses mouvements. De fait, le final est brouillon. Adorños par statuaires , l’épée résulte tombée et trasera. Elle est rapide à faire effet. Salut.

Hostelero Juan Ortega

Le quatrième n’est pas très joli. Il perd les mains dès les premiers capotazos de Juan Ortega. Sans aucune mise en suerte, il prend une première pique sans mettre les reins. Sous l’oeil complice de la cuadrilla, sans lidia,il prend deux autres puyazos hors sitio heureusement légers. Le tercio de banderilles est plus que moyen. Le toro s’arrête au tiers de la passe. Il n’a pas de charge. Ortega essaie mais le Parralejo ne se prête pas au jeu. Parado, il ne permet pas de faena. Le public se fâche, le torero va chercher l’épée. Première entrée à matar, premier pinchazo, idem à la seconde, à la troisième tentative le toro tombe après un golletazo. Silence pour le torero et pitos pour le Parralejo.

Malanda Andres Roca Rey

Le suivant est mieux fait. Il a une demi-charge dès les premiers capotazos d’Andres Roca Rey. En l’absence de lidia, il prend un picoatazo sur le passage. La seconde rencontre est plus appuyée. A l’issue du second tercio le Parralejo fait une vuelta de campana. Roca Rey brinde au respectable. Début de faena par cambiadas au centre du ruedo. Première série à droite,  la distance entre toreo et toro est loin d’être négligeable. Seconde série, le toro s’agenouille au deuxième muletazo. A gauche, le même scénario se répète. Le Parralejo est complètement décomposé et la faena ne propose ni intérêt , ni émotion.  Le Péruvien met fin au pensum d’un bajonazo efficace. Silence pour le torero et pitos pour le toro.

Gabacho Clemente

Clemente accueille le dernier par une larga de rodillas et une belle série de véroniques rématée avec classe. Le Parrelejo est économisé à la pique ce qui ne l’empêche pas de s’agenouiller après la seconde rencontre. Au second tercio, le toro ne charge qu’à contrecoeur. Brindis à tous, le public est prêt à soutenir le jeune Français. Après avoir débuté par des statuaires, Clemente continue  par des derechazos. Le toro se prête au jeu même s’il manque d’alegria. Clemente est motivé et lie de bonnes naturelles puis des derechazos de bon aloi. Le toro manque de race mais l’application du torero arrive à compenser ce défaut. Hélas le toro va à menos, Clemente lui arrache encore quelques muletazos. Après quelques luquesinas inutiles, le Français entre à matar et tue d’une entière caida Un avis sonne juste avant que le toro ne tombe. Silence

Thierry Reboul

3 réflexions sur “Mont de Marsan: corrida de Parrale bas

  • J’espère que Xoxo a apprécié cette superbe corrida de Domecq et les luquesinas de Clemente.
    Beñat

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  • Roger Dominique

    Le nez dans un airial Landais (Marqueze), les oreilles chez PAB : Roca Rey (+20%) imposant El Paralejo (soldé, plus de pépètes dans les caisses) pour le malheur des fidèles aficionados & Festayres qui remplissaient le Moun.

    Une évidence mes chers Bénévoles des Commissions Taurines du Sud-Ouest (VIC / M2M / DAX / BAYONNE : 32 affiches en 2025, 2ème marché taurin après Madrid), regroupez-vous pour peser face à ces Vampires du Système Taurin Espagnol …. tout en gardant vos Identités Taurines.

    Que du plaisir dans ces Luque / Escolar Gil, un cierge à l’église de la Madeleine ce matin pour ma 3ème Victorino / Saul Jimenez Fortes.

    D.ROGER

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  • Mince alors et l’indulto qui était programmé pour Clemente, on en fait quoi ?

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