Mont de Marsan, belle entrée pour la novillada.
Mont de Marsan, belle entrée pour la novillada
Résumé
Il y avait du monde, et en particulier des jeunes et des enfants, sur les gradins des arènes du Plumaçon pour cette novillada matinale. Martin Morilla a coupé une oreille à son premier novillo. Aaron Palacio et El Mene n’ont pas démérité mais leurs novillos de Cuillé se sont rapidement éteints au troisième tiers.
Les novillos
Trois toros plus légers et trois plus sérieux de présentation ont constitué le lot lidiés ce matin à Mont de Marsan. Justes de forces, ils ont été discrets au cheval et se sont rapidement éteints au troisième tiers.
Les toreros
Le premier renvoyé au toril sort un sobrero juste de présentation et faible. Malgré les efforts d‘Aaron Palacio la faena manque de rythme et de transmission et est mal conclue à l’épée. Silence. Le quatrième est noblote et manque de chispa. Malgré les effort de Aaron Palacio, la faena ne démarre pas. Le novillo va « a menos ». Le torero abrège et tue rapidement . Silence
Le second ne se remettra pas d’un choc contre un burladero. Faible et querencioso, il n’offre pas d’option à El Mene. Silence. Le cinquième baisse très vite de rythme. Malgré les efforts d’El Mene , il ne se passe pas grand chose au troisième tiers si ce n’est que l’ épée est rapide à faire effet. Silence
Le troisième est juste de forces . Malgré les efforts de Martin Morilla la faena ne décolle pas et manque de transmission. L’oreille est généreuse. Le novillero tue mal un sixième novillo bien présenté mais qui manque de chispa.
La novillada vue par l’objectif de Philippe Latour
Fiche technique
- Arènes de Mont de Marsan, novillada des Fêtes 2025. Six novillos dont un sobrero (1er bis) de Cuillé.
- Aaron Palacio : silence, silence
- El Mene : silence, silence
- Martin Morilla : oreille (avis), silence (avis)
- Douze piques , cuadra Bonijol
- Président: Cédric Buttet
- 2/3 d’arène
- Alternance de ciel gris, voilé et bleu et quelques gouttes au second.
Novillo à novillo
Libertado Aaron Palacio
En premier sort un joli jabonero. Il montre des problèmes de locomotion quand Aaron Palacio le reçoit à la cape. Mouchoir vert.
Parajito Aaron Palacio
Le sobrero est cornicorto. Aaron Palacio le reçoit par une larga de rodillas et termine sa réception par une revolera . Juste de forces, le novillo est peu piqué.. Brindis au public, Palacio démarre sa faena par le haut. Il prend ensuite la main gauche. L’animal est noble mais handicapé par son manque de forces. A droite, le Cuillé est parado. Le novillero reprend la main gauhe pour des naturelles à mi-hauteur qui manquent de transmission malgré les efforts de Palacio qui a fait le maximum possible. Première entrée à matar, l’épée est vilaine. Seconde entrée,elle est contraire. Un avis sonne. Plusieurs descabellos sont nécessaires .Silence
El Mene Verdadero
Quelques gouttes tombent quand sort le second. Le novillo, un jabonero commode de tête, frappe fort contre un burladero. Il aura du mal à se remettre de ce choc. Malgré cela, il s’emploie dans la cape d‘El Mene. Il prend deux picotazos légers . Morilla fait un bon quite par chicuelinas. Brindis au public, la faena démarre avec des derechazos. Le novillo s’échappe dès la seconde passe vers les planches puis tombe. Quelques muletaos sans grand intrêt et le torero prend l’épée. Les luquesinas sont de mauvais goût. El Mene conclut d’un pinchazo hondo et un descabello. Silence
El Mago Martin Morilla
Le troisième est mieux présenté. Il ne s’emploie pas dans la cape de Martin Morilla. Juste de forces , il est peu et mal piqué. Aaron Palacio se fait bouculer en faisant un quite par chicuelinas et tafallleras. Nouvau brindis au public, Morilla commence la faena par derechazos et pechos. Il continue à droite, le novillo manque de chispa mais est noble. Il se défend de plus en plus dans la muleta. A gauche, il manque de rythme. Morilla reprend la main droite puis revient à gauche sans que la faena ne transmette plus d’émotion. Le protégé de Padilla conclut d’une entière trasera et tombée. Un avis sonne le toro tarde à tomber. Petite pétition , le président sort un mouchoir.
Pajarito Aaron Palacio
Le quatrième est bien présenté et applaudi à son entrée en piste. Aaron Palacio le reçoit par des faroles. A la première rencontre il veut pousser mais la pique est trop trasera pour qu’il puisse le faire. Un simple picotazo tient lieu de seconde rencontre. Palacio commence par doubler un toro juste de forces.. Il l’entreprend à droite par le haut. C’est plutôt bien fait mais cela manque d’émotion. A gauche, la charge du Cuillé est courte. Retour à droite, le novillo est de plus en plus éteint et les naturelles suivantes ne rallument pas sa flamme. Palacio abrège la discussion pour mettre un entière tombée et efficace. Silence
Pintor El Mene
Le cinquième est un melocoton costaud et bien armé. Juste de forces, il ne s’emploie pas dans la cape d’El Mene. Mal piqué, il ne s’emploie pas plus au cheval à la première rencontre mais pousse un peu lors de la seconde. Début de faena à droite et par le haut, le novillo est noble et faible. El Mene, en toréant à mi-hauteur, parvient à lui tirer des muletazos méritoires mais dépourvus d’émotion. Quand le novillero prend la main gauche, le toro est quai parado. Le novillero insiste mais il n’y a plus grand chose à faire et il finit par aller chercher l’épée. L’estocade entière et trasera est prompte à faire effet. Silence
Travesio Martin Morilla
Le dernier est un colorado presque toro. Suelto, il s’échappe de la cape de Martin Morilla . Mal piqué, il ne s’emploie ni lors de la première, ni lors de la seconde rencontre.s Aaron Palacio, par chicuelinas, réalise le meilleur quite de la matinée. Brindis au Maire de Mont de Marsan. Morilla commence la faena par le haut. Le Cuillé est noble Le novillero enchaîne par des derechazos appliqués, mais et c’est le leitmotiv de la novillada, qui transmettent peu. Le novillo est de plus en plus tardo. Le novillero a envie mais le toro finit partir aux planches. L’épée est caidita et de travers, un avis sonne. C’est une kyrielle de descabellos qui met fin à une novillada qui a duré deux heures et demie. Silence.
Thierry Reboul
