Les cartels de la San Fermin. Toros sí, toros no?

Les cartels de la San Fermin. Toros sí, toros no?

Les cartels

La MECA a annoncé officiellement la composition des cartels des San Fermines 2025. Si côté toros, on reste sur une constance traditionnelle ( seul Alvaro Nuñez prend la place de Domingo Hernandez), côté toreros on y retrouve l’ensemble des toreros qui compte. A noter les débuts de Bruno Martinez le pamplonais lors de la novillada piquée. A ce jour, la San Fermin ne serait pas télévisée.

• 05 juillet. Novillos de Pincha pour Aarón Palacio, El Mene, Bruno Martínez
• 06 juillet. Rejon. Toros de El Capea pour Roberto Armendáriz, Lea Vicens, Guillermo Hermoso de Mendoza
• 07 juillet. Toros de Fuente Ymbro pour Miguel Ángel Perera, Alejandro Talavante, Daniel Luque 
• 08 juillet. Toros de Cebada Gago pour  Antonio Ferrera, Román, Víctor Hernández 
• 09 juillet/ Toros de Álvaro Núñez pour Morante de la Puebla, Roca Rey, Tomás Rufo
• 10 juillet. Toros de Victoriano del Río pour Sebastián Castella, Emilio de Justo, Borja Jiménez 
• 11 juillet. Toros de Jandilla pour  Juan Ortega, Roca Rey, Pablo Aguado 
• 12 juillet. Toros de José Escolar pour Rafaelillo, Fernando Robleño, Juan de Castilla 
• 13 juillet. Toros de La Palmosilla pour Fortes, Fernando Adrián, Ginés Marín
• 14 juillet. Toros de Miura pour Manuel Escribano, Damián Castaño, Jesús Enrique Colombo 

Toros sí, toros no?

Une fois la joie de se projeter sur une nouvelle San Fermin cette annonce , c’est aussi revenir sur le danger sourd que la tauromachie doit aujourd’hui affronter à Pampelune

Revoir notre article sur le sujet

Pampelune, sans toros? Episode 2

Joseba Asiron

Une intervention sur son instagram en langue basque du maire Joseba Asiron (que nous avons traduit en espagnol et en français). Clairement anti-taurin pour ne pas rejeter une San Fermin sans corrida, plus mesuré et très politique en ce qui concerne les encierros. La publication date de 8 semaines.

« No entiendo, no es lógico, que en pleno siglo XXI. el disfrute de las personas, su ocio, su tiempo libre… se base en el sufrimiento de los animales. Por decir esto, muchas veces me ha criticado el sector taurino. La segunda cuestión: un San Fermín sin toros, no me lo puedo imaginar. Sin la corrida, bueno… pero sin encierro, me es inimaginable. Y cuando digo esto, es cuando me critican el sector antitaurino. Hay una discusión sobre los toros. Toros sí, toros no. Pero no sobre cómo serían los Sanfermines sin toros. Supondría cambiar las fiestas de arriba abajo y eso sí, ¡que habría que discutirlo y mucho. »

« Je ne comprends pas, ce n’est pas logique qu’au XXIe siècle, le plaisir des gens, leurs loisirs, leur temps libre… se fonde sur la souffrance des animaux. Pour avoir dit cela, j’ai souvent été critiqué par le secteur taurin. La deuxième question : un San Fermín sans toros, je ne peux pas l’imaginer. Sans la corrida, bon… mais sans l’encierro, c’est inimaginable pour moi. Et quand je dis cela, ce sont les antitaurins qui me critiquent. Il y a un débat autour des toros. Toros si, toros non. Mais pas sur ce que seraient les Sanfermines sans toros. Cela impliquerait de bouleverser complètement les fêtes et là, oui, il faudrait vraiment en discuter, et longuement.« 

L’enquête

Dans l’enquête (voir l’article Pampelune, sans toros episode 2) que le maire a commandé globalement sur les San Fermines , trois questions ne manquent pas de nous interpeler

• Question 60 : niveau d’accord quant à la tenue d’une consultation populaire sur les corridas
• Question 85 : niveau d’accord/rejet concernant l’organisation de corridas lors des Sanfermines
• Question 86 : niveau d’accord/rejet concernant l’organisation des encierros lors des Sanfermines

On ne peut être plus explicite et la question est donc clairement posée aux pamplonais sur les toros, les corridas, les encierros et la possibilité d’organiser un « référendum » sur le sujet.

Toros sí, pour l’instant sans aucun doute. Attention que Toros no ne deviennent pas la triste réalité

Philippe Latour