Les brèves du vendredi 14 novembre
Les brèves du vendredi 14 novembre
Mercato – Accords
- Fernando Adrián et Santiago Ellauri ont conclu un accord d’apoderamiento. Ellauri, a une trajectoire en tant qu’apoderado dans le monde taurin solidement établie. Il a apodéré entre autres El Cid, Antonio Ferrera, Lama de Góngora, Miguel Ángel Perera, Álvaro Lorenzo, Adrián de Torres.

- Le novillero Carlos Tirado, a conclu un accord d’apoderamiento avec Enrique Peña. L’accord, scellé à l’ancienne par une poignée de main traditionnelle, a été finalisé à Séville. Cette année, Carlos Tirado a été le triomphateur du Circuit de Novilladas d’Andalousie.

Mercato – Rupture
Le banderillero Raúl Ruiz met fin à sa collaboration avec Fortes à l’issue de la temporada 2025. Le Madrilène, , restera donc libre pour la saison 2026, après avoir fait partie de la cuadrilla du torero andalou depuis 2018.

Julio Norte reprend sa préparation après 53 jours de convalescence
Le novillero originaire de Salamanque retrouve peu à peu la normalité. Il prépare son retour au campo pour la semaine prochaine.
Cinquante-trois jours après sa très grave cornada survenu à San Agustín de Guadalix, Julio Norte évolue favorablement. Il entame une nouvelle phase de récupération active. Il reprend sa routine et ses entraînements. Norte prévoit de retourner au campo dans les prochains jours, afin de poursuivre sa préparation en vue de la nouvelle saison.

Et pan dans la tronche!
Sacré Caron, il n’abandonne jamais. Dans le cadre des discussions à l’assemblée nationale sur le budget, il a essayé une fois encore de nuire à la corrida. Nous mettons fin au suspense de suite, ce fut sans succès.
Avec une proposition d’amendement n°2274, il entendait pénaliser les mairies donnant des suvbventions aux écoles taurines. Voilà la rédaction de l’amendement:
I. – L’article L. 2334‑4 du code général des collectivités territoriales est complété par un VII ainsi rédigé :
« VII. – Les communes qui octroient des avantages fiscaux et financiers à des structures publiques ou privées ayant pour effet d’occasionner des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un bovin domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, voient leur dotation globale de fonctionnement minorée à la hauteur de la valeur de ces avantages.
II. – L’article 200 du code général des impôts est complété par un 8 ainsi rédigé :
« 8. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux structures ayant pour effet d’occasionner des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité. »
Exposé sommaire (on ne vous a pas tout mis quand même)
Cet amendement du groupe LFI limite et décourage les subventions publiques, directes ou indirectes, visant à financer la corrida et les « écoles taurines ». La corrida est une barbarie archaïque, qui n’a pour but que la souffrance et la mise à mort de l’animal. L’article 521-1 du Code pénal, qui réprime les actes de maltraitance envers les animaux, caractérise la corrida « d’actes de cruauté et de sévices graves » envers un animal, tout en instituant une immunité pénale à celles et ceux qui la pratiquent lorsqu’une « tradition locale ininterrompue » peut être invoquée. La loi française reconnaît donc la cruauté de la corrida. (ndlr : ha bon!?)
…Il est du devoir du législateur de prendre en compte ces préoccupations éthiques. Ainsi, par cet amendement, les député-es du groupe LFI-NFP réaffirment que les subventions de l’État ne peuvent être utilisées pour promouvoir des actes reconnus par la loi comme étant cruels envers les animaux. À défaut d’être abolie dans notre pays, la corrida ne peut pas être financée par de l’argent public.
…Par conséquent, les écoles qui enseignent la pratique de la corrida ne doivent recevoir ni subventions publiques, ni dons défiscalisés, afin de mettre en conformité la législation et les recommandations éthiques et éducatives visant à protéger les mineurs de l’exposition à la violence envers les animaux.
Dans une période de dérapage budgétaire, où le Gouvernement prévoit des coupes insupportables, cet amendement permettrait de réaliser des économies* tout en participant à répondre aux attentes sociétales en matière de bien-être animal et en se conformant aux recommandations de l’ONU relatives à la protection des mineurs.
*ndlr : pas sûr que ça allège significativement le poids des milliards de dette de notre beau pays
Résultat des courses: encore une cuisante défaite!!!
236 Votants – 218 suffrages exprimés – Pour 66 Abstention 18 Contre 166 – L’assemblée a rejeté!

Nîmes se désolidarise de l’UVTF (union des villes taurines de France)
La ville de Nîmes vient de communiquer sue la suspension de sa participation à l’Union des villes taurines françaises (UVTF). Nîmes a décidé, de réintégrer l’Union des villes taurines françaises (UVTF) ily a cinq ans après de nombreuses années d’absence. La délibération du conseil municipal engageait la collectivité à prendre en charge la cotisation annuelle de 5 000 euros, mais refuser de participer, via le délégataire, au « plan triennal de défense et de développement des cultures taurines », à savoir la part variable de la cotisation (50 cts par billet vendu). Cette décision était dans l’article 8 du contrat liant la ville de Nîmes avec son délégataire.
Le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier s’est ému de voir « dans un récent courrier, plus que menaçant, le président de l’UVTF n’a pas hésité à lancer un intenable ultimatum au sujet de la part variable de la contribution financière. La Ville de Nîmes ne peut se soumettre sans réagir à cette injonction du président Julien Dubois, le maire de Dax, qui remet en question une décision souveraine de l’instance politique de référence, à savoir le Conseil municipal.«
Il a donc décidé de suspendre la participation de la Ville à l’UVTF jusqu’à nouvel ordre.

Alerte sanitaire : la dermatose nodulaire contagieuse sous surveillance à Madrid
Après la détection de foyers infectieux de DNC en Catalogne et face au risque de propagation, la Direction générale de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Alimentation de la Communauté de Madrid a décidé de réagir sans attendre.
Une série de mesures préventives destinées à éviter la diffusion du virus a été prise. Le bétail brave est quelque peu épargné. Tout bovin provenant d’exploitations extérieures à la Communauté de Madrid (sauf s’il est destiné à un abattoir ou à une arène) sera immobilisé 21 jours durant lesquels ils devront être maintenus à l’écart du reste du troupeau.
Les exploitations recevant de nouveaux animaux devront procéder à une désinsectisation complète de leur cheptel pour limiter la transmission de la maladie par les insectes piqueurs.
Autre décision forte : l’interdiction de tout rassemblement de bovins pendant 30 jours sur l’ensemble du territoire madrilène. La période pourrait se prolonger selon l’évolution épidémiologique.
Une exception s’applique pour les spectacles taurins organisés avec des animaux issus du même élevage. Dans ce cas, les installations devront être désinfectées et désinsectisées après chaque spectacle.
La résolution s’appliquera pour une durée initiale de 30 jours, renouvelable si la situation sanitaire l’exige.

