Relents sexistes
Relents sexistes
Présidence
La tauromachie, est profondément enracinée dans un système de fonctionnement où les femmes ont bien du mal à exister. Bastion qui fut quasi exclusivement masculin, le monde des toros depuis plusieurs décennies voient y prendre une place féminine croissante. Sur le sable, aux postes de décision et bien sûr dans les gradins les femmes prennent place (petite encore!) dans le mundillo. Leur engagement, souvent doublé d’une force de caractère singuliere, vient moderniser une pratique figée dans une vision passéiste du rôle des sexes.
À Mont-de-Marsan, lors de la corrida vedette du cycle, les organisateurs ont confié la responsabilité de la présidence à Colette Lacomme. La symbolique était forte. Signe de vraie confiance. Les présidences féminines sont souvent cantonnées aux novilladas ou non piquées, sorte de caution morale que l’on s’achète à l’heure du réveil sociétal sur la place de la femme dans la société.
Coucouille
Colette Lacomme a sûrement assuré (en tout c’est notre avis à Tertulias), la meilleure présidence du cycle montois. Cette corrida de bien des frustations n’arrivait pas à décoller malgré la présence du roi Roca. Une vague pétition d’oreille au deuxième toro n’avait pas rencontré une réponse positive du palco. On sentait venir le pétard mouillé. Lors de la 3ème faena, Clemente tentait de donner un peu de relief à cette course. Des gradins fusa alors un : « Tu la mets, la musique, coucouille ! ».
Cette interpellation, familière, méprisante et ostensiblement sexiste et pour tout dire d’une bètise bien crasse, semble traduire une mentalité masculiniste encore bien présente. La tauromachie n’échappe pas à la règle.
On ne peut penser qu’il ne s’agit que d’un simple écart de langage, généré par de l’insatisfaction. Aurait-il été du même type avec une présidence masculine? En tout cas, je n’ai jamais entendu telle interpellation vis à vis d’un président qui porte cravate. Ce comportement souligne combien certaines mentalités peinent à accepter qu’une femme puisse exercer une autorité dans un espace longtemps réservé aux hommes.
Une femme préside, juge, tranche, et assume son rôle dans le déroulement d’une corrida. Cela dérangerait-il ceux qui considèrent encore cette fonction comme un attribut qui devrait-être exclusivement masculin? La compétence, l’expérience, le sens de la lidia et la capacité de décision n’ont pas de genre. Aujourd’hui, les femmes sont matadoras, ganaderas, vétérinaires, journalistes taurins, photographes, présidentes de corrida Elles ont conquis leur place par le mérite, la compétence, la ténacité et par la passion.
Place à la différence
Elles apportent leur différence. La tauromachie s’enrichit de leur regard, et d’une exigence souvent plus rigoureuse.
Le thème de la transmission, de la place de la jeunesse revient comme un sujet récurrent presqu’une tarte à la crème que nous aimons nous lancer à la tête dans le monde des aficionados. Il serait bon que vienne aussi le temps de la fin du machisme. Ce monde qui sent mauvais la testostéronne ne peut se permettre de repousser celles qui aussi le font vivre, le défendent, et le portent avec une autre sensibilité.
Il en va de sa survie autant que de sa dignité. Le deux poids, deux mesures n’est pas acceptable. La corrida est un monde de respect, de hiérarchie, de mérite. Et à ce titre, la compétence n’a pas de sexe. Le sexisme ordinaire n’a pas sa place dans les arènes.
Philippe Latour
Toujours au Top la Dream Team de Tertulias (La Liberté des Commentaires ne s’use que …. quand on ne s’en sert pas) :
Colette Lacomme, Carole Delga (socialo corrida compatible déclarée Mrs Dutin / Vallaud), même combat pour la Défense de nos Cultures Taurines.
Au Plaisir
D.ROGER
Ras le bol de ce type de leçon de morale à 2 balles du soit disant « camp du bien » qui n’a pas sa place sur un site d’actualité taurine passionnant d’ailleurs. Chacun a le droit de penser ce qu’il veut, sans avoir à faire la morale à l’autre.
Camp du bien? Non…demandez juste à Mme Lacomme ce qu’elle a ressenti…morale à deux balles? Je vous laisse la vôtre et je garde la mienne..quant à savoir ce qu’il est bon ou pas sur le site cela nous appartient strictement et nous estimons que cela a tout à fait sa place
Oh, soyez tranquille, je n’ai nullement l’intention de m’incruster dans votre site. Mon blog m’occupe assez. Comme vous dites si bien, je vous laisse votre morale et garde la mienne. C’est cela la liberté, ne vous en déplaise. Bonne journée.
Je crois que côté liberté ça va..cela ne nous dérange pas puisque nous publions vos commentaires…et nous exprimons un desaccord en toute transparence . Bonne journée à vous aussi…
Vous vous égarez dans la mode du féminisme moralisateur. Les femmes ont une place croissante dans les palcos et sur le sable, très bien. Dans les gradins cela fait longtemps qu’elles l’ont, pleine et entière, et c’est normal.
Vous vous demandez si » écart de langage, généré par de l’insatisfaction. Aurait-il été du même type avec une présidence masculine? ». Bien sûr que oui. Peut être pas avec le mot « coucouille » mais il y aurait eu l’équivalent. J’ai entendu bien pire et agressif vis a vis de président masculin.
Les femmes ont les même droits que les hommes y compris dans l’arène, et cela implique les même devoirs, les même contraintes et les même inconvénients. La place de président est exposée et vaut au titulaire d’en prendre plein la gueule. C’est regrettable mais c’est comme cela depuis toujours.
J’irai même plus loin. Cet « écart de langage » stupide est la preuve que les femmes sont traitées de la même manière que les hommes, y compris par les plus demeurés des aficionados.
Pas de féminisme et encore moins de leçon de morale.. Pour ce qui est l’écart de langage s’il m’a choqué c’est que he n’en ai jamais entendu de la sorte pour une présidence masculin… les sifflets, la bronca aucun souci, le manque de respect par des mots stigamtisants , non..c’est en tout cas mon point de que chacun a le droit de ,ne pas pas partager. Pour ce qui est de la place des femmes dans la tauromachie, elle reste bien marginale. Le mundillo ne laisse que très peu de place aux femmes, c’est un fait pas une vision de l’esprit..j’ai en mémoire les mots de Concha Hernandez ganadera et propriétaire du fer de Domingo Hernandez qui disaient que sa place dans le callejon n’était pas forcément vue toujours d’un bon oeil..bref, j’espère que votre dernière phrase soit effectivement le signe (même par son côté négatif) d’une évolution
La Liberté des Commentaires ne s’use que …. quand on ne s’en sert pas : chapeau à la Dream Team de maintenir (les seuls avec Toreo & Arte) cette rubrique commentaires.
Bénévolat / Contenus / Intégrités récompensés : + 2M de visiteurs, une Boucle Whats’App qui cartonne (>2000 sans ma pomme pour cause d’allergie grave aux réseaux sociaux, les sites espagnols <1000), et une nouvelle signature qui décape dans le Sud Est : Olivier Castelnau (chapeau pour son article "Beaucaire : au delà des polémiques!")
Longue vie à la Dream Team
D.ROGER
Colette est prête pour Madrid tant son avarice en musique et en oreille malgré des pétitions majoritaires reflète plutôt une tendance autoritariste .
C’est sur que filer l’oreille à Robleno a posé moins de problèmes la veille
la pétition n’était pas majoritaire, il y avait plus de sifflets que de mouchoirs blancs.
Peut-être qu’un jour le public comprendra que les sifflets c’est pour la bronca, et pas pour critiquer la présidence, quand on veut des trophées, il faut sortir les mouchoirs !
Il faut mettre en place un vote pour les oreilles grâce à un QR code
Ils l’ ont fait au concours landais ainsi le compte sera bon et stop le comptage de mouchoirs a vista de naz
s’il n’y avait pas autant d’inutiles,des chasseuse de selfies ou d’autographes les matador seraient sûrement là plus tôt non ??.
Non..Roca Rey est un coutumier du fait des arrivées à la dernière minute (sûrement pour éviter d’être trop sollicité pas des supporters et sepportrices)