Les brèves du samedi 4 octobre
Les brèves du samedi 4 octobre
Nous y étions
Toros à la télé
- 18h00. Villena. Final. Novillos de Daniel Ramos pour Simón Andreu, Mario Vilau, Juan Alberto Torrijos. Lien d’accès ➡️ A PUNT

Guadarama
- Guadarrama. Novillos de Hijos de Celestino Cuadri. Mario Arruza blessé Jesús de la Calzada saluts, saluts Pepe Luis Cirugeda silence, silence, silence.

Blessure de Mario Arruza
Le novillero Mario Arruza a été blessé cet après-midi dans les arènes de Guadarrama, souffrant d’un coup de corne de 15 centimètres de trajectoire ascendante au niveau de la fesse droite ainsi que d’une possible fracture du deuxième et du troisième métatarsien de la main, après avoir été pris lors de la faena de muleta face au novillo de Cuadri qui ouvrait la course.
Bilan Medical : » Traumatisme avec probable fracture du 2ᵉ et du 3ᵉ métatarsien. Blessure par corne de taureau au niveau de la région fessière droite, avec un trajet ascendant d’environ 15 cm, atteignant le fascia glutéal sans affecter la musculature du grand fessier.Pronostic grave. »

Des bonnes nouvelles de Samuel Navalon
L’évolution de Samuel Navalón au cours des dernières heures a été très positive. Il commence de récupérer du coup de corne au cou qui a fracturé le muscle sternocléidomastoïdien et frôlé la jugulaire. Arrêt de l’intubation et de la sédation le confirme. Le jeune homme a dû surmonter un pneumothorax. Il devrait bientôt quitter les soins intensifs.

Castella remplace Manzanares
José María Manzanares n’a toujours pas récupéré de sa blessure de Murcie. Il ne peut actuer ce jour à Las Rozas. Sebastien Castella intègre le cartel, aux côtés de David de Miranda et Juan Herrero dont c’est l’alternative. Les toros sont de Hnos. García Jiménez et Olga Jiménez.

Saragosse commence
La Feria del Pilar débute ce jour à Saragosse par une novillada. A noter qu’une présence française sera assurée toute la feria avec la Cuadra Bonijol qui va assurer entre autres le tiers de piques. C’est avec 10 chevaux de picadors, qu’Alain Bonijol et son équipe vont oeuvrer du 4 au 13 octobre.

Affaire de Pérols: incohérences et deni de justice
Perols ne donnera pas de corrida avec mise à mort, la cour d’appel de Toulouse a tranché
- Communiqué ONCT
La cour d’appel de Toulouse a rendu simultanément deux arrêts opposés dans deux dossiers identiques où il s’agissait d’apprécier si les villes de Pérols et Bouillargues pouvaient invoquer une « tradition locale et ininterrompue » justifiant la reprises des corridas.
En répondant oui à Bouillargues et non à Pérols, la Cour administrative d’Appel semble avoir empiété sur le domaine du juge judiciaire en interprétant la situation de Pérols de manière contraire à la jurisprudence de la Cour de Cassation.
Bien qu’il soit de mise de ne pas commenter les décisions de justice tant qu’elles ne sont pas définitives, rien n’interdit de pointer des incohérences ou des erreurs manifestes d’appréciation dans le raisonnement qui conduit à les prononcer.
Dans le dossier Pérols, celui de la Cour Administrative d’Appel de Toulouse fournit plusieurs sérieux motifs de cassation par le Conseil d’État, mais la ville, seule en capacité de se pourvoir devant lui, préfère en rester là. Il faudra donc attendre une prochaine procédure pour les faire valoir devant lui.
Cette nouvelle procédure offrira l’occasion de saisir le Tribunal des conflits, la contradiction entre le juge administratif et le juge judiciaire sur le sens de la notion de « tradition locale ininterrompue » caractérisant en droit un déni de justice.

L’analyse de Tertulias
Effectivement, on ne discute pas une décision de justice mais on peut toujours l’analyser pour mieux en appréhender les tenants et aboutissants. Ce qu’il faut retenir de « l’affaire de Pérols » c’est que la Mairie jette l’éponge et ne souhaite pas exercer tous les recours à sa disposition. C’est dommage mais la décision doit être respectée.
Le tribunal administratif, remet en cause la continuité de la tradition locale. Pourtant les jurisprudences (Grau du roi, Rieumes, Floirac et autres ) avaient considéré que locale s’entendait au sens de « régionale » et que, entre autre, la présence de clubs taurins constituait une continuité de la tradition. C ‘est ce qui a permis le démarrage ou le rédémarrage des corridas à Mimizan, Seissan et bien des arènes.
Certes Pérols n’a pas organisé de spectacles taurins avec mise à mort depuis longtemps mais ce village est dans le secteur géographique de Mauguio, Saint Laurent, Vauvert, Lunel qui en organisent régulièrement. Et la jurisprudence devrait s’y appliquer. Par ailleurs ce n’est pas au tribunal administratif de la remettre en cause.
De plus le même jour, La cour de Toulouse a confirmé, en appel, la décision du tribunal de Nîmes mettant en avant le fait que la commune de Bouillargues peut se prévaloir d’une tradition locale ininterrompue en raison de sa proximité géographique avec Nîmes et d’autres communes, dans lesquelles des spectacles complets de corridas et novilladas sont régulièrement organisés depuis longtemps.
Cela confirme que le jugement concernant Pérols n’aurait pas tenu en cassation.
Thierry Reboul