Les brèves du mardi 14 octobre
Les brèves du mardi 14 octobre
Le festival de clôture de Séville
- Sevilla. Novillos de Espartaco (1º, 5º), Domingo Hernández (2º- vuelta al ruedo- 3º), Talavante (4º, 6º) El Parralejo (7º). El Cid saluts Alejandro Talavante 2 oreilles Juan Ortega silence Pablo Aguado saluts Manolo Vázquez silence (avis) Javier Zulueta silence Manuel Domínguez saluts (avis).
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Blessure du Cid
El Cid bousculé par le premier novillo du festival célébré ce lundi en clôture de la saison taurine à la Real Maestranza, a terminé à l’infirmerie. Le diagnostic a révélé une « contusion costale droite sans signes apparents de fracture, avec ventilation pulmonaire conservée et un hématome sur la face interne de la cuisse droite, compatible avec une cornada interne. »
Pronostic « menos grave ».

Seville, la bataille de 2026
Le départ de Morante base des cartels sévillans depuis des années va rebattre les cartes dans la programmation et dans la gestion des arènes de La Maestranza. Ce n’est qu’une partie visible de l’iceberg. Les enjeux pour la gestion de la belle andalouse vont être bien plus importants. L’omnipotente empresa Pagès voit son trône qui vacille comme le rapporte la très bien informée Patricia Navarro du journal La Razon.
En effet, la Real Maestranza de Caballería, propriétaire de l’arène, verra expirer le contrat de gestion actuel le 31 décembre 2025.
Le modèle d’exploitation actuel a été instauré en 1932 par Eduardo Pagés. Il a permis une continuité historique et une stabilité économique pour l’arène. Depuis alors, la famille Pagés, a assuré pendant plus de neuf décennies la gestion du lieu. S’ouvre en 2026 un processus dans lequel la Real Maestranza devra définir un nouveau cadre juridique, économique et culturel pour la gestion future des activités taurines.
Le caillou dans la chaussure : la TVA
Et c’est là que le bât blesse! L’une des principales causes de friction entre la Real Maestranza et la société Pagés réside dans la question fiscale liée à la TVA. Selon Pagès, la Maestranza est tenue de lui rembourser environ six millions d’euros correspondant à la taxe payée pour les droits de location de l’arène ce qui a fait l’objet d’une longue bataille judiciaire. En décembre 2021, une sentence a reconnu partiellement la réclamation de la société Pagés, établissant que la Maestranza devait lui rembourser une partie de la TVA payée.
S’ajoutent d’autres discussions, notamment sur la répartition des revenus touristiques. En effet, l’arène génère aujourd’hui davantage de revenus grâce à son activité touristique et culturelle qu’à la tauromachie elle-même.
La Real Maestranza envisage un modèle hybride. Il associerait l’exploitation taurine classique à une gestion culturelle plus large, marquant la fin d’une époque. Alliances discrètes, campagnes d’influence ont commencé.
Anciens contre modernes
Parmi les différents scénarios envisagés, l’un suppose que l’actuel gestionnaire, Ramón Valencia, se présente séparément de Pagès. L’idée de s’associer à d’autres empresas d’un profil différent est une possibilité. L’entrepreneur sévillan a reçu des soutiens tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du milieu taurin.
D’autres noms circulent. Le principal est celui de José María Garzón, responsable de Lances de Futuro gérant Santander, Cordoue, Malaga entre autres. Il a de bonnes relations avec la Real Maestranza. Il a dans sa gestion, introduit des formules innovantes, comme la création d’abonnements culturels, l’implication d’institutions locales et la collaboration avec des organismes sociaux et caritatifs.
Le débat conduit à une opposition entre deux modèles d’entreprise : celui de Ramón Valencia et celui de José María Garzón. Ce dernier a réaffirmé sa volonté de renforcer l’image culturelle de la plaza, en la reliant encore davantage à la société sévillane.
Le président de la Real Maestranza, Santiago de Guardiola, a tenu des réunions avec différentes institutions culturelles de Séville et a laissé entrevoir son intention de renforcer la dimension culturelle de l’arène.Les administrations locales et régionales, elles aussi, se montrent intéressées à participer à une gestion qui, par son histoire et son importance, dépasse le simple cadre taurin.
Bref dans le microcosme sévillan, une question brûle les lèvres : qui dirigera la Maestranza en 2026?

Robleño
Il a dû partir par la porte des cuadrillas porté par quelques supporters. Il n’a pas versé de larmes. Son départ était annoncé, assumé. Après tant du guerres, de batailles et d’après-midi où on vieillit un peu plus vite, Fernando Robleño s’est retiré discrètement, presque sur la pointe des pieds. Son départ a été eclipsé par celui de Morante de la Puebla. Cela n’enlèvera en rien le respect que nous avons pour ce torero qui dans ce créneau des corridas dures auquel le mundillo le cantonna, fut un exemple. Ses enfants qui lui coupèrent la coleta peuvent être soulagés. Le temps où leur papa devait affonter des toros aussi haut que lui et aux intentions sournoises est désormais révolu! Nous voulions le saluer une dernière fois.

Morante
Départ définitif ou simple au revoir? Dans un reportage du journaliste Zabala de la Serna, le torero au cigare a confié que l’idée de se retirer lui était venue le matin même de cette journée du 12 octobre. Il l’avait gardée pour lui. Il a aussi précisé qu’il s’était enlevé la coleta mais ne l’avait pas coupée et laisse déjà libre court à un retour éventuel..on n’a pas fini d’en avoir des rumeurs sur le sujet dans le futur.

Mercato – Rupture
Jorge Martínez et Ruiz Manuel, ont décidé de mettre fin à leur relation d’apoderamiento. Ce contrat les liait depuis la saison 2021. La décision de se séparer a été prise d’un commun accord. Il faut dire que le torero n’a pas eu beaucoup cette saison l’occasion de montrer son talent

Nous serons les invités du procahin Café Toro
Nous aurons le plaisir de venir à votre rencontre le 18 octobre prochain à Nîmes lors du prochain Café Toro. Rendez-vous à partir de 10 heures au foyer Albaric au 27 rue Jean Reboul

Callejon, le podcast
Le podcast de l’émission taurine d‘Ici Gascogne, animée par Pierre Albert Blain, Callejon

Daniel Crespo chez Barcelo
La veille du festival « 1 Toro pour 1 Rêve d’enfant » où il est au cartel, vous pourrez découvrir Daniel Crespo dont la seule incursion dans l’hexagone fut à Bayonne en 2022. Ce sera le 18 octobre au mas du Sire
