Reseñas

Dax, Toros y Salsa: une ouverture sans piquant

Quand on monte un cartel, plusieurs mois avant la date de la course, tout, par principe, doit se passer super bien. Et puis les toros ne sont pas à la hauteur des espoirs du ganadero. Les toreros punteros prévus à l’affiche se blessent ou gardent les séquelles de blessures récentes. La course qui devait enflammer les gradins, va à vau-l’eau. Ce scénario catastrophe est celui de la première corrida de l’édition 2022 de Toros y Salsa à Dax. Sans excès de presentation, les toros de Domingo Hernandez, très mal piqués, n’ont été bien ni au premier tiers, ni au troisième. Ils n’ont offert que très peu de possibilités aux toreros.

El Juli, récemment blessé, n’a pas pu tiré grand chose de son premier. Au second, il nous a offert une exceptionnelle série à droite après avoir règlé son toro en deux passes sur chaque corne. Dommage qu’il ait plié bagage très rapidement (séquelles de sa récente blessure?). Emilio de Justo porte sur son visage et dans ses gestes, les stigmates de sa blessure madrilèlene. De ses deux faenas, on retiendra quelques passages à la seconde. Tomas Rufo a pris trois coups de cornes, hier à Valladolid. Il a beaucoup fait oeuvrer sa cuadrilla et a instrumenté deux faenas sans grand relief.

Fiche technique
  • Arènes de Dax, première corrida de Toros y Salsa
  • 6 toros de Domingo Hernandez pour
    • El Juli : silence, salut au tiers.
    • Emilio de Justo : silence, oreille
    • Tomas Rufo: oreille, silence
  • Treize piques, cavalerie Heyral
  • Président: Hugo Lavigne
  • 8/10 ème d’arène.
  • Grand ciel bleu
  • Avant le Paseo, Hugo Lavigne à lu, au nom de la Jeunesse Taurine de France, un texte en faveur des Tauromachies.
Le reportage photographique de Philippe Latour⤵️
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Toro à toro

Le premier est gordito et abanto. Mal piqué, il pousse en faisant le tour lors des deux rencontres avec la cavalerie. Aux banderilles, il est gazapon. El Juli le double et le met au centre. Sur la première série à droite, il est suelto. Série suivante sur un petit espace, le torero prend la main gauche. Le toro est deslucido et parado. Retour à droite, le bicho ne permet pas grand-chose. Le torero le reprend à gauche, le Domingo Hernandez suit un peu mieux. Il en est de même à droite pour la dernière série. La conclusion ressemble à un julipié. Elle est efficace. Silence pour le torero.

Emilio de Justo appelé à saluer après le paseo., reçoit le second par des véroniques. Le toro est suelto. Sans mise en suerte, il est mal piqué à la première rencontre. La seconde est une carioca. Pitos pour le piquero. De Justo brinde au public. Début de faena par doblones puis derechazos. La deuxième série est meilleure que la première. Le toro est soso. A gauche, il est de même. La faena est appliquée mais manque de transmission. Le Domingo Hernandez regarde de plus en plus vers les planches. Se Justo prolonge inutilement les débats. Entrée à matar à la rencontre par opportunité, l’épée est basse mais efficace. Silence.

Le troisième est abanto. Tomas Rufo a du mal à le fixer. Il est mal piqué à la première rencontre. Les peones ne se précipitent pas pour faire le quite. La seconde est un simple picotazo. Tomas Rufo brinde au public. Début de faena à droite à mi-hauteur. Au tercio, Rufo enchaîne une bonne série de derechazos. Le torero arrive à garder un toro suelto dans sa muleta. A gauche, il a un peu plus de fixité mais la charge est plus courte. Le torero, comme depuis le début de la faena ne se croise pas. Le final est fait pour porter sur le public. Il tué d’une belle entière en place. Une oreille

Le suivant manque de tête et de tamaño. Le peonage envoie le toro sur le groupe équestre avant qu’il ne soit en place. Le toro échappe à El Juli mais la seconde rencontre se limite à un picotazo. Il se comporte en manso aux banderilles. Brindis au public, El Juli commence sa faena au centre. Derechazos puis naturelles de réglage. Le madrilène est un magicien il soumet le toro et lui impose une très belle série à droite. A gauche c’est plus compliqué. Retour à droite, le toro a été lessivé par la série précédente. Il a beaucoup baissé et le torero n’insiste pas. Il prend l’épée pour un julipié efficace. Salut au tiers.

Le cinquième est le plus léger du lot mais est bien armé. Abanto, il est aussi juste de forces. Il prend deux piques hors sitio en se défendant. Mal piqué, il pousse à la troisième. Pitos pour le piquero. Il bouscule le banderillero qui pose la première paire. Le président arrête le tercio à la seconde. Le toro est suelto et andarin. De Justo le double et le place au centre. Sur la première série à droite, le Domingo Hernandez répète. La suivante est plus centrée. A gauche, le toro est soso. Par la suite il est attiré par les planches  Bon enchaînement droite, gauche, De Justo finit par des naturelles de la main droite. Les deux premières sont superbes L’épée entière est basse et efficace. Le public demande et obtient une oreille.

Le sixième est le mieux fait du lot. Il est abanto. Délaissé par Tomas Rufo, il prend deux piques fortes à la sortie du patio de caballos. Gazapon, il est difficile à banderiller Le président abrège le tercio. Début de faena à droite, les premiers derechazos sont sur le bout de la muleta., les naturelles aussi. Le toro est décasté et deslucido. Le torero est fuera de cacho. La dernière série est un peu plus centrée. Rufo entre à matar pour un tiers de lame, un descabello et le bicho tombe. Silence

Thierry Reboul

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