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Dax, la nuit du Roi

Résumé

Après deux corridas sans grand relief, le public dacquois a un peu plus vibré lors de la corrida de Juan Pedro Domecq donnée en semi-nocturne pour cause de canicule. Sans excès de poids mais correctement armés, les JPD ont eu des comportements divers mais surtout plus de mobilité que leurs confrères de mercredi et de jeudi.

Tristan Barroso a touché les deux toros les plus encastés. Très soutenu par son public, il a construit deux faenas appliquées avec les défauts et les qualités d’un débutant. Il tue bien son premier ce qui lui permet de couper une oreille. C’est plus compliqué à son second.

Andrès Roca Rey est sorti en triomphe après une début de faena très dominateur à un toro suelto et querencioso. Le final spectaculaire et également dominateur a emporté l’adhésion du public malgré une épée défectueuse.

Juan Ortega a sûrement mal supporté la canicule et a manqué6 cruellement de dynamisme.

Les toros5

D’un promedio de 520 Kg avec un écart de 40 Kg entre le plus lourd et le plus léger, les Juan Pedro Domecq ont eu des comportements hétérogènes. Le premier a manqué de forces et de fond. Le second, très impliqué au cheval, s’est éteint dès le début du troisième tiers. Le quatrième a manqué de race. *Les troisième et sixième ont fait preuve de caste au troisième tiers. Le cinquième a été manso et querencioso.

Les toreros

Le premier est soso et somnolent.  Juan Ortega est anodin et tue mal.  Silence. Le Sévillan tue également mal le quatrième un toro sans grand relief après une faena qui n’en n’avait pas beaucoup non plus.  Silence .

Le second , qui a fait illusion au premier tiers, s’éteint dès le premier muletazo.  Andrès Roca Rey tue habilement. Silence. Le cinquième est aussi suelto et querencioso que Roca Rey est lidiador et poderoso . Le Péruvien impose sa loi au toro sur la corne droite, c’est plus compliqué à gauche .L’épée est tombée. De fait, la seconde oreille est « incongrue ».

Le troisième est encasté et tient la distance.  Plein de bonne volonté , Tristan Barroso exploite les qualités du toro en alternant de bons passages et des muletazos accrochés surtout en début de faena. Le sixième est très encastéL Le torero donne des séries appliqués à droite mais il tue mal.  Silence.

La corrida vue par l’ibjectif de Philippe Latour
Fiche technique
  • Arènes de Dax,  corrida de la Féria 2025. Toros de Juan Pedro Domecq
    •  Juan Ortega : silence, silence (avis)
    •  Andre Roca Rey : silence, deux oreilles (deux avis)
    •  Tristan Barroso : oreille, palmas
  • Quatorze rencontres, une chute, cuadra Bonijol
  • Salut de Antonio Chacon au second
  • Président :  Alexis Persillon
  • Lleno de « No Hay Billetes »
  • Heureusement que la corrida a été décalée à 20 heures.
Toro à toro
Vencedor toro numéro 93 Juan Ortega

Le premier est correctement présenté. Il ne s’emploie pas vraiment dans la cape de Juan Ortega. Le toro est juste de forces. Mal mis en suerte,  il prend deux picotazos sortant seul de la seconde et revenant seul pour une troisième.  Début de faena par le haut puis doblones,  le toro est lent et soso. A droite, la muleta est accrochée et le torero recule. A gauche,  le toro est parado et le torero sur le pico. Demi épée basse,  la suivante est aussi basse , Ortega tue mal.  Silence et quelques sifflets pour le toro.

Piripi toro numéro 77 Andrès Roca Rey

Le second s’emploie dans la cape de Andrès Roca Rey. Le piquero José Manuel Quinta rate la pique et le cheval tombe. La seconde mise en suerte est mauvaise mais le toro pousse. Troisième mise en suerte,  le Juan Pedro Domecq est brave. Le piquero est applaudi. Tristan Barroso fait un quite par chicuelinas. Antonio Chacon salue après deux bonnes paires de banderilles. Début de rodillas par derechazos et pechos,  le Péruvien continue à droite. Le toro est éteint et n’avance plus.  Tentative avortée à gauche,  le torero interrompt la discussion. Il tue d’une entière habile dans le petit coin. Silence.

Bodegero toro numéro 74 Tristan Barroso

Le troisième est léger mais bien armé.  Il s’emploie sans grande force dans la cape de Tristan Barroso. La première pique est vilainement carioquée, la seconde est trasera. Début par doblones genoux ployés,  les premiers derechazos sont accrochées. Le toro est noble. Le torero s’implique mais la muleta se fait accrocher.  La série finale à gauche est meilleure.  Belle série de joselillas , une demie puis une entière concluent les débats. Palmas au toro et oreille.

Colderero toro numéro 124 Juan Ortega

Le quatrième est bas. Juan Ortega soigne sa réception.  La première pique est trasera et le toro ne pousse pas, idem à la seconde rencontre. Brindis au public,  l’Andalou commence sa faena par des aidées par le haut. Première série à droite,  le torero lie les muletazos.  Le toro se défend dans la muleta. A gauche le Juan Pedro Domecq est sur la réserve,  il ne se passe rien. Le torero prend l’épée pour pincher prudemment à  plusieurs reprises.  Un avis sonne. La demie qui suit est efficace.  Silence

Bisutero toro numéro 21 Andrès Roca Rey

Le cinquième est lui aussi léger et bien armé.  Suelto il ne s’emploie pas dans la cape de Roca Rey. Sans mise en suerte,  il prend un premier puyazo en poussant sur une corne. La seconde rencontre est un simulacre de pique.  Le toro s’échappe de la muleta dès les premiers muletazos.  Roca Rey le convoque au centre et l’y maintient. Avec poder il lie deux séries autoritaires à droite.  A gauche c’est un peu plus compliqué. Le toro rompt mais la relation est moins stable car plus proche de la querencia du Domecq  Retour à droite,  le toro est mieux contrôlé. La dernière série en rond est superbe et le public se lève. Un avis sonne. L’épée est tombée . Le toro tarde à mourir. Deuxième avis,  le premier descabello est efficace.  Deux oreilles. Une de trop pour motif de mise à mort défectueuse.

Reliquia toro  numéro 159 Tristan Barroso

Le dernier est le mieux présenté. Il accroche la cape de Tristan Barroso.  Le toro ne s’emploie pas à la pique.  La lidia au premier tiers est approximative.  Au second,  il en est de même.  Tristan brinde à nouveau au public.  Début de faena par derechazos de rodillas.  Le torero est sincère et le Juan Pedro Domecq encasté.  Le torero s’arrime .  A gauche le toro se livre moins mais le torero s’applique mais est encore vert.  La première épée est vilaine. Le torero se blesse à la main. C’est compliqué au descabello.  Palmas

Thierry Reboul

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