Arles seconde journée: soleil, télé et triomphes
Pour la seconde journée de la Féria d’Arles, devant les caméras de One Toro TV, le soleil était au rendez vous. Le matin un bon lot de Fernay et un Aaron Palacio le plus convaicant. L’après-midi, devant les caméras, la terna est sortie a hombros.
La novillada
Le résumé
Palacio et Molas intéressants
Les novillos du Pont de Crau ont permis dans l’ensemble aux novilleros de montrer leur envie même si le trio s’est montré inégal. En difficulté l’épée en main, El Mene encore vert doit parfaire ses gestes parfois décousus. Juan Molas a bien débuté sa matinée. Le Dacquois a coupé une oreille à l’issue de son premier assaut avant de se montrer moins convaincant par la suite.
Du trio en piste, c’est Aaron Palacio qui s’est montré le plus à son avantage et ce, par deux fois.
Paul Massabo
Fiche technique
- Arènes d’Arles, seconde novillada Féria de Paques. Novillos de Fernay
- Juan Molas: oreille, silence
- Aaron Palacio : oreille (avis), vuelta (deux avis)
- El Mene :silence (avis), silence (deux avis)
- piques, cuadra Bonijol
- Président:
- Peu de monde
- temps ensoleillé
La novillada vue à travers l’objectif de Daniel Chicot
La corrida
Le résumé
Sortie a hombros pour le trio
Le frisson a parcouru l’échine des milliers d’aficionados tout au long de l’après-midi en ce dimanche pascal sur le sable des arènes arlésiennes. Certes, les toros de Jandilla n’avaient bien sûr rien d’insurmontable. Pour autant au moins trois d’entre eux ont offert le change avec à-propos. Cette corrida retransmise en direct a permis à chaque torero du jour de couper deux oreilles.
Que ce soit Emilio de Justo, Andrès Roca Rey attendu comme le Messie ou encore Tomàs Rufo, tous ont répondu aux attentes.
Roca Rey
La star péruvienne desservie par un premier adversaire très faible n’avait pas grand chose à proposer. Le Sud-Américain a su prendre sa revanche sur le sort lors de son second combat au cours duquel Roca Rey a pu faire du Andrès pour la plus belle satisfaction des aficionados qui avaient envahi l’amphithéâtre romain. Dans le berceau des cornes au terme d’un combat au cours duquel passes cambiada, plein centre se sont succédé avec allégria, la vedette de « Tardes de Solidad » a été porté par un public sous le charme face à autant de sang-froid et de maîtrise.
Emilio de Justo
De son côté, Emilio de Justo grimaçant de douleur après avoir été secoué en piste affichait malgré tout un joli sourire. « C’est une course importante qui a été intéressante à vivre et je crois aussi à suivre. Il y avait beaucoup d’émotion de part et d’autre de la piste. Des courses comme celle-ci sont toujours plaisantes », reconnaissait-il sans peine. Son estocade foudroyante au sortir d’une sérieuse bousculade méritait à elle seule les honneurs.
Tomas Rufo
Tomas Rufo n’était guère plus loquace que le Péruvien « content de la course » soulignait sobrement : « le public a vu de belles choses ». Et surtout sa première estocade
Les aficionados ont vu dans un lot disparate trois toreros tirer le meilleur profit de l’un de leurs deux adversaires du jour
Les toros
Quant au mayoral de la finca de Mérida, il analysait sobrement cette course : « Les toros ,bien présentés , ont eu un comportement inégal. Si je peux être déçu de la faiblesse du second toro, j’ai vu en revanche le quatrième vraiment très bien de même que le cinquième qui avait beaucoup de force. Dans l’ensemble c’est une bonne course », ponctuait Angel Perez.
Paul Massabo
Fiche technique
- Arènes d’Arles, seconde corrida Féria de Paques. Toros de Jandilla (515, 510, 520, 500, 530, 535 kg)
- Emilio de Justo : deux oreilles, salut au tiers
- Andres Roca Rey : silence, deux oreilles (deux avis)
- Tomas Rufo : deux oreilles, palmas (avis)
- Douze piques, cuadra Bonijol
- Présidente : Paola Melani
- Durée : Deux heures cinquante
- Quasi lleno
- Temps ensoleillé
La corrida vue à travers l’objectif de Daniel Chicot
