A la decouverte de…David Garzón

03/11/2025 Tertulias

A la decouverte de…David Garzón

La saison des tentaderos a ouvert à Lodosa chez El Pincha. Comme nous y allons fréquemment faire un tour, il nous est donné l’occasion de découvrir des toreros que nous ne voyons pas en France et qui en sont au début de leur carrière ou qui essaient de tracer leur route dans cette profession si difficile.

En ce 1er Novembre, David Garzón avait l’honneur de recevoir la première vache, l’occasion de mieux le découvrir.

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Son Parcours

Juan David Garzón est né à Quito, capitale de l’Équateur le 30 mai 1993. Très jeune, il quitte son pays pour s’installer à Madrid avec sa famille en 1995. Dans le but de suivre une formation taurine complète, il entre à l’école Marcial Lalanda de Madrid, où il apprend les bases du toreo classique.

Il débute en public le 8 août 2010 à Tielmes, près de Madrid, lors d’une novillada sans picadors. Progressivement, il gravit les échelons du circuit des novilladas pour débuter le 27 juin 2015 à Aldea del Fresno. Il va alterner des prestations en Espagne la France où il connait certains succès comme en 2017, où il reçoit le trophée « Piquillo de Oro » à Lodosa, distinction qui attire sur lui l’attention des professionnels.

Sa présentation à Las Ventas, a lieu le 8 mai 2018. Ce jour-là, il ouvre la feria de San Isidro face à des novillos de Guadaíra. Malgré des adversaires compliqués, il laisse entrevoir de belles dispositions.

Après plusieurs saisons marquées par des performances solides, David Garzón prend son alternative à Ambato, en Équateur, le 19 février 2023. Le parrain de cérémonie est Miguel Ángel Perera, tandis qu’Ángel Téllez officie comme témoin. Le toro de l’alternative, « Trotón », de la ganadería Mirafuente y Vistahermosa, marque une étape importante dans la carrière du jeune torero. Ce jour-là, Garzón séduit le public équatorien par une faena classique, et sincére qui lui permette de sortir en triomphe.

Et maintenant

Aujourd’hui, Garzón entame la phase de consolidation de sa carrière comme matador, ce qui n’est pas toujours simple dans un milieu taurin qui laisse peu de places pour la nouveauté. Il faut savoir se contenter des rares opportunités offertes

David Garzon, va en 2025 participer à la Copa Chenel. Il coupe une oreille à Torres de la Alameda mais doit s’incliner de peu pour passer au deuxième tour. Il termine sa temporada en septembre en Navarre à Sanguessa où là aussi, il coupe un pavillon en laissant une belle impression. C’est peu et beaucoup à la fois. C’est en tout cas suffisant pour que David garde pleine et entière son illusion de torero.

Aujourd’hui, Garzón entame la phase de consolidation de sa carrière comme matador. Il cherche à s’inscrire dans les cartels en Espagne, en France pourquoi pas et en Amérique latine, où il va d’ailleurs toréer dans son pays d’origine le 6 décembre prochain dans un festval de luxe à Macachi qui le verra toréer aux côtés du Fandi, Marco Pérez et Olga Casado entre autres

A la poursuite d’un chemin exigeant, sa main droite et un concept basé sur le classicisme constituent des atouts sur lequel David Garzón peut compter.