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Madeleine 2025, trouver le juste équilibre

Madeleine 2025, trouver le juste équilibre

2024 est une année de frustrations pour les organisateurs montois. L’analyse à froid de la programmation, les réussites et les insuccès, tout est passé à la moulinette de la commission taurine pour offrir en 2025, une programmation que son président trouve plus équilibrée. Entre attentes des aficionados, et désirs des professionnels, tout n’est pas forcément facile à concilier. Tertulias à quelques jours des fêtes de la Madeleine s’est entretenu avec Christophe Andiné pour en savoir plus.

Tertulias :  «Quel bilan tires-tu de la temporada 2024 au Plumaçon? »

Christophe Andiné : « Avec mon équipe nous n’avons pas très bien vécu cette féria 2024. Avec un résultat global qui n’était pas satisfaisant, les organisateurs que nous sommes ne pouvaient s’en satisfaire. Quand tout se passe très bien, on peut manquer de prise de recul pour l’année suivante. Nous avons pris de la hauteur pour faire non seulement une analyse et une synthèse de la feria passée, mais aussi des cinq précédentes, en essayant également comprendre notre public et ses attentes.

Il nous faut associer cela aux attentes du monde professionnel pour trouver un juste équilbre. Public et monde taurin ont chacun évolué. Le challenge est de trouver le bonheur au milieu de tout cela en satisfaisant tout le monde. 

Nous avons rencontré plusieurs problèmes lors de cette féria 2024. En premier lieu, nous avons eu des déboires dans les corrales et nous avons raté le rendez-vous de la corrida concours. Cinq jours avant la date, nous avons « perdu » 50% des toros prévus pour cette corrida. Nous n’avons pas assez communiqué sur cette problématique. Nous avons dû travailler dans l’urgence les jours précédents la corrida, faire partir le veedor chez Dolores Aguirre, Peñajara et Conde de la Corte et trouver des remplaçants qui n’étaient pas en présentation à la hauteur des titulaires prévus. »

Tertulias : « Avec la commission vous n’avez pas regretté d’avoir monté cette corrida concours, corrida que l’on sait difficile à organiser? »

Christophe Andiné : « Sur le plan de la programmation, jamais! De nombreuses peñas montoises la réclamaient. Je les avais prévenues à ma prise de fonction que nous n’étions pas prêts mais que c’était un challenge pour nous de l’intégrer dans la feria. Donc à la base, nous étions satisfaits de le faire. Par la suite, du rêve à la réalité, c’est la plus complexe. La corrida concours s’est mal passée. »

Tertulias : « Il n’y a pas eu que la corrida concours qui n’a pas été à la hauteur de vos attentes? »

Christophe Andiné : « Les corridas pour les figuras n’ont pas fonctionné. C’est quelque chose qui se répète au Plumaçon. Nous avons beaucoup de mal à mettre en place une corrida dite commerciale de qualité à la fin de laquelle tout le monde sort heureux des arènes. Cela nécessite une certaine prise de risques avec certains toreros. Il est difficile de trouver l’équilibre toros-toreros pour ce type de cartels. Certains ont des exigences. Ils nous font comprendre que Mont de Marsan, est une arène importante mais pas un passage obligé dans la temporada d’un matador. La pression, et ce n’est pas nouveau, au final est davantage sur nos épaules. Pour 2025, nous avons tout mis en place pour renverser la vapeur et retrouver une dynamique positive. »

Tertulias : « Que retiens-tu d’autres sur cette édition 2024? »

Christophe Andiné : « Même si les choses négatives ont été trop négatives, tout ne l’a pas été. Nous avons eu une bonne corrida de Victorino, une novillada piquée de qualité mais pour le reste nous sommes descendus à un niveau trop bas.

La feria a mal démarré avec les deux corridas de figuras et la concours a été décevante pour tout le monde. La spirale qui s’est installée était négative. Je pense que la corrida de La Quinta placée dans une autre chronologie aurait pu avoir meilleur accueil. Il a manqué de bonnes épées aux deux premiers toros pour couper des oreilles. Certes, il y a eu ce toro qui s’est affalé en milieu de faena ce que je n’avais jamais vu chez La Quinta mais je me souviens aussi du cinquième toro, le troisième d’Emilio de Justo. Il était fort avec des qualités. J’ai l’impression que le public dans un autre contexte aurait réagi de façon beaucoup plus positive à la faena. 

C’est à l’image des ferias passées où l’on peut vivre des grandes corridas (Pedraza 2021, 2022 – La Quinta 2023 avec les faenas de De Justo et Clemente) et vivre des moments de très haut niveau qui cotoient des moments beaucoup plus faibles. Nous pêchons véritablement avec les corridas de figuras. »

Tertulias : « Quelles sont aujourd’hui, les caractèristiques du public du Plumaçon? »

Christophe Andiné : « C’est un public complexe. Il a toujours été exigeant mais avec des variations. J’ai plus de trente ans de Plumaçon au compteur. J’ai d’abord été dans le public. Cette arène peut s’enflammer avec peu de choses parfois – je me souviens de l’époque du Juli, qui avec deux séries moyennes mettait le public debout -. A côté de cela, le public peut devenir las et pesant, s’il ne se passe pas grand-chose pendant trop longtemps ou pour peu que quelques personnes pèsent sur l’ambiance de l’arène. C’est un public respectueux mais complexe. Beaucoup d’aficionados qui viennent au Plumaçon veulent une présentation de toros sérieuse et aiment les corridas toristas, mais aussi beaucoup viennent voir des corridas toreristas et s’enflamment sur les figuras. Finalement, ce public peut rompre à n’importe quel moment mais il faut que la « mayonnaise » prenne. »

Tertulias : « Quelles conclusions en avez-vous tirées pour bâtir la féria 2025 ? »

Christophe Andiné : « Après un break d’après feria jusqu’à fin août, début septembre, nous avons analysé ce qui s’est passé aux arènes et autour. Si on analyse les cartels en France et en Espagne que ce soit cette année ou bien les années précédentes, il y a un groupe des toreros importants qui veulent toréer un nombre de ganaderias limité. Et sortir de cela, est compliqué. Pourtant, nous avons retenu des Parralejo, Fuente Ymbro et Santiago Domecq et puis après ce fut un « qui nous aime nous suit.« .

Concilier les attentes de deux mondes

Prenons l’exemple de Parralejo. Cela fait des années que nous les visitons en se demandant si les figuras allaient les accepter. En 2024, Roca Rey en a pris dans des arènes de troisième ou de deuxième catégorie avec une présentation des toros moins importante. Même si Parralejo commence à rentrer dans le moule, c’est un toro qui permet des triomphes mais qui n’est idiot en demandant un certain effort. Les figuras le savent.

Ensuite, les Santiago Domecq ont une régularité qui date depuis trois ans et l’an dernier a été une très grande année pour elle. Pourtant dans les cartels où figure ce fer, s’il y a de l’intérêt pour l’aficionado on n’y retrouve pas ou peu les figuras comme Roca Rey, Castella, Talavante, Manzanares ou Morante.

La même chose avec les Fuente Ymbro. C’est compliqué de les proposer à Roca Rey qui va préférer les Parralejo. On savait que Roca Rey / Parralejo cela pouvait se faire et qu’il ne voulait pas les autres élevages. Il y avait quand même un risque qu’il refuse. On a quand même tenté le coup. 

Daniel Luque, est quelqu’un qui est plus ouvert. Oui mais … le Sud-ouest c’est un peu chez lui, là où il est une star. Il est important en Espagne, en Amérique du Sud et même dans le Sud-est mais c’est chez nous qu’il a cette auréole de superstar. Il est donc plus exigeant qu’ailleurs. Si on lui propose les Santiago Domecq, il demande avec qui il va toréer. On peut lui proposer les Parralejo mais Roca Rey ne veut pas toréer avec lui. Au final il a accepté les Fuente Ymbro. C’est une vraie gymnastique comme pour nos collègues de Dax ou Bayonne.

Tertulias : « Est-ce plus facile pour les corridas dites toristes ? »

Christophe Andiné : « Le cartel des Escolar comprend les trois toreros les mieux placés pour ce type de corridas même si c’est compliqué, pour eux, d’être réguliers. Il fut un époque où même les spécilaistes de corridas dures toréaient beaucoup. Des Ruiz Miguel, Mendes, Espla, les frères Campuzano, Damaso Gonzales pouvaient toréer jusqu’à soixante corridas à l’année. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. »  

Tertulias : « Après le succès des Victorino Martin l’an dernier, la corrida du dimanche sera très attendue. Qu’est-ce qui vous a guidé dans le montage du cartel  ? »

Christophe Andiné : « L’intérêt d’un ganadero comme Victorino est son pundonor d’avoir remis les pieds au Plumaçon et de s’être ouvert Dax, montre le respect qu’il doit aux organisateurs et au public du Sud-ouest. La corrida de 2025 est différente de celle de l’an dernier, de par la régularité des types et son homogénéité. Celle année, le lot est un peu moins spectaculaire en présentation mais il est très bien fait et bien armé. Large de tête, les pitons sont plus devant.

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La corrida est  basse et bien plantée sur le sol. J’ai encore plus confiance en cette corrida qu’en celle de l’an dernier. On pourrait retrouver le sérieux et la caste de 2024, avec en plus, ce qui fait la particularité des toros de Victorino, à savoir un toro encasté, qui fait transpirer le torero, mais qui peut donner une dimension exceptionnelle à la faena. L’an dernier, c’est une grande course. Il a manqué peu de choses pour qu’elle soit exceptionnelle. Le cartel n’était peut-être pas au niveau de la corrida avec Manuel Escribano et Joselito Adame qui ont été décevants. »

Tertulias : « Pourquoi avoir fait appel cette année à un torero vétéran comme El Cid ? »

Christophe Andiné :  « On connait le Cid et sa carrière. On se rappelle de ses prestations à Séville et Saragosse en 2024. Il ne vient pas en touriste et reste très affûté. Il a une carrière difficile. El Cid s’est gagné le droit de lidier des ganaderias commerciales en triomphant face à des toros de ganaderias plus difficiles. C’est le passage obligé de son retour, et il a immédiatement accepté quand on lui a proposé les Victorino. Le Cid est un petit pari de notre part.

Du Cid à Fortes, par gagnant?

Doubler Morenito de Aranda, en 2025 est mérité. On va le voir avec deux oppositions fortes et différentes. Le Fuente Ymbro est souvent exigeant et demande un torero qui s’engage. L’an dernier avec le Flor de Jara de la concours et la corrida de Victorino Martin il s’est gagné le droit de revenir. Il maîtrise ses adversaires et l’espace. C’est une chose que j’apprécie chez lui. Il a depuis trois ou quatre ans, une expression scénique en plus de ses qualités de torero. Cette temporada est à enjeu pour lui, car c’est celle de la confirmation qui doit lui permettre de passer un cap important.

Pour terminer, Jimenez Fortes, fait partie de ces toreros que l’on aimerait depuis longtemps mettre à l’affiche mais pour lesquels on hésite à franchir le pas en attendant d’avoir des arguments pour le justifier. Il allie sens artistique et courage. A Madrid cette année, il a été exceptionnel même s’il ne coupe pas d’oreilles. On était heureux car il était déjà programmé chez nous. C’est un torero important. Il a une personnalité hors du commun. On peut espérer que les Victorino apporteront un plus à l’expression de sa tauromachie. Ce devrait être une belle surprise pour beaucoup de monde au Plumaçon. »

Tertulias :  «  Si Clemente et Tristan Barroso représentent la tauromachie française, il n’y a plus les toreros français en début de carrière auxquels vous aviez donné une chance, pourquoi? »

Christophe Andiné : « Parce que tout évolue autour de nous. On aurait pu rester ancré sur les idées que nous avions eu il y a trois ou quatre ans. C’est d’autant plus compliqué que l’on met de côté en plus de toreros de notre terre mais aussi des amis.

Je pense qu’on leur a donné ces deux dernières années, ce dont ils avaient besoin et ce qu’ils méritaient. A un moment donné, nous ne devons pas être les seuls. La dynamique était différente. Pour l’alternative et l’année d’après, on intègre ces toreros dans des cartels de garantie. Quand les choses ne se passent pas aussi bien qu’espérées, ils intègrent des corridas plus toristes. Cette année on a une corrida d’Escolar et une de Victorino. Avec une corrida plus « médiana », cela aurait pu se faire. Pour en citer deux, Yon et Dorian ont des qualités et des choses à apprendre. Ils pourront dans les mois ou années à venir rebondir. Ils ont l’avenir devant eux.»

Tertulias : « Pour terminer le tour d’horizon 2025, parles-nous des novilladas? »

Christophe Andiné :  « On a programmé une très belle novillada piquée de Dominique Cuillé avec un cartel qui est, à l’heure actuelle, un des plus attractifs. Aaron Palacio est le meilleur novillero actuel. La saison 2024 d’El Mene a été excellente et nous a plu. C’est pourquoi il est au cartel. Martin Morilla n’est pas encore au niveau des deux autres mais c’est un novillero intéressant qui a coupé une oreille à Séville.

La novillada a été un motif de satisfaction l’an dernier. C’est toujours un rendez-vous agréable, souvent d’un très bon niveau. Ce moment attire un public familial ou qui n’a pas les moyens d’un abono . C’est à nous aficionados, de bien les accueillir, et leur donner envie de revenir dans les arènes.

La non piquée nous permet de toucher un public élargi. La fraîcheur des novilleros, leur envie d’être et même de devenir est importante à capter. On verra en piste des ganaderos locaux avec les Camino de Santiago du gersois Jean Louis Darré et les Alma Serena du landais Philippe Bats. Côté novilleros il y aura les deux finalistes de Bougue, Clovis et David Guttierez qui sont des toreros intéressants et compétiteurs. Avec eux défileront au paseo un jeune de Cordoba, Manuel Quintana et Pablo Hernandez d’Adour Aficion car il est important de soutenir la seule école taurine du Sud-ouest. On espère que la matinée apporte du bonheur en particulier au jeune public qui sera présent sur les gradins. Ce type de spectacles peut démarrer une aficion comme ils ont initié la mienne. »

Tertulias : «  Des travaux ont été réalisés dans les corrales? »

Christophe Andiné : « En effet, certaines Peñas se sont regroupées et ont su, par aficion et amour de nos arènes, donner de leur temps. Ils ont fait des travaux dans les corrales et les chiqueros. Ils les ont réparés pour éviter que les toros ne s’abîment les cornes avant d’entrer en piste. C’est un élan formidable et la commission taurine les remercient. »

Tertulias : « Comment allez-vous cette année vous organiser pour le débarquement des lots ?»

Christophe Andiné : « Il fait très chaud en Espagne et, à l’exception des Parralejo qui seront embarqués la matin de bonne heure, les autres lots le seront en début de soirée. Cette année, nous ne mettrons pas de toros à Roquefort. Seuls les Parralejo seront à Saint Sever. Les Escolar arriveront le lundi et la corrida de Victorino, c’est une nouveauté, arrivera mercredi matin.

On essaie d’éliminer toutes les sources de problème. La qualité du séjour des toros dans les corrales peut influencer leur comportement en piste. C’est important car la vie des animaux dans un espace clos comme les corrales, la manière dont on les bouge ou qu’ils se bougent entre eux a une forte influence sur la corrida.

Avec quelques années de recul sur les installations du Plumaçon, on voit bien que la chaleur ne perturbe pas les corridas où les toros sont braves et forts physiquement. Les corridas 2021 et 2022 de Pedraza qui sont sorties très bonnes avec des toros exceptionnels se sont déroulées lors de journées très chaudes. Les animaux qui manquent de fond, de race et de physique ont par contre des problèmes en piste et sortent physiquement plus affectés par le voyage et le vécu dans les corrales, les problèmes de nourriture et/ou d’hydratation.

Pour l’immense majorité de la cabaña brava qui se situe entre ces deux catégories, il est important de travailler sur leurs conditions d’accueil et d’hébergement. C’est pourquoi cette année, nous avons essayé de mettre toutes les courses chez nous, pour limiter les réembarquements et en évitant Roquefort où les conditions sont moins adaptées aux manoeuvres qu’à Saint Sever. »

Tertulias : « Quelle est la réponse du public à la programmation 2025? »

Christophe Andiné : « On est très proches du No Hay Billetes pour la corrida de Roca Rey. Pour les autres festejos, nous sommes en phase avec 2024. Au niveau des abonnements, la tendance est très positive. Les derniers jours seront cruciaux. La météo est annoncée bonne, c’est un plus. Si la feria 2024 a déçu, le public nous est fidèle. Nous traversons une crise économique et un abonnement cela représente un investissement. Compte-tenu du contexte, les gens attendent le dernier moment. C’est pour cela que le niveau de taquilla actuel est satisfaisant. »

Tertulias : « Qu’est ce que tu te souhaites au soir du 20 juillet? »

Christophe Andiné : « La première des choses, que ce ne soit pas la corrida de Victorino qui sauve la feria mais qu’elle en soit le bouquet final du feu d’artifice. Sincèrement l’essentiel, c’est que nous soyons tous heureux. Si nous sommes heureux, compte-tenu de l’exigence que nous nous fixons, il y a de grandes chances que tout le monde le soit.

L’an dernier nous avons pris un coup derrière la tête et nous ne voulons pas le revivre. Notre équipe est formidable, cela nous a permis de supporter les difficultés de 2024 et de rebondir. Nous avons aussi la chance de travailler avec Jean Baptiste Jalabert. Son expérience et grande, tout se passe bien avec lui qui doit composer avec les professionnels et nos exigences. Il n’a pas un rôle facile mais il le remplit bien.  

On a réussi à mettre en place cette corrida de Fuente Ymbro qui nous tenait à cœur. Le cartel de la Santiago Domecq nous plait bien et elle pourrait être la course de la feria. Tristan Barroso peut être une révelation. Perera a beaucoup évolué. Il a maintenant une personnalité qui en fait un torero important. Emilio de Justo, a peu de contrats en France, il arrivera à Mont de Marsan pour reconquérir un territoire qu’il a un peu perdu.

Avec les élevages que nous avons choisis, il y a plus de chances qu’il se passe quelque chose qu’avec d’autres déjà vus. »

Ojala, comme on dit de l’autre côté des Pyrénées. Merci à Christophe Andiné de nous avoir consacré du temps dans un emploi du temps bien chargé.

Lundi 14, mardi 15, mercredi 16 et vendredi 18 juillet, les corrales des arènes du Plumaçon s’ouvrent au public pour découvrir les toros de la feria de la Madeleine 2025. Visite gratuite, entrée par le patio de caballos; Horaires d’ouverture :

  • lundi de 15h30 à 19h
  • mardi, mercredi, vendredi de 10h à 12h.

A partir du 12 juillet et pour toute la durée des fêtes, la billetterie sera délocalisée aux arènes du Plumaçon.

Réservation en ligne ➡️https://regie-des-fetes.maplace.fr/

Propos recueillis par Philippe Latour et Thierry Reboul.

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